samedi 23 décembre 2017

Communiqué CGT - FO suite au communiqué de la direction du 22/12/2017

COMMUNIQUE
CGT MONTEREAU-
CGT NEMOURS-
CGT FONTAINEBLEAU-
FO

Un communiqué a été diffusé le 21 janvier 2017 par la direction pour discréditer les actions des syndicats  CGT et FO après avoir tenté de casser notre mouvement de grève en refusant les préavis.  Nos organisations ne peuvaident rester sans réponse face au mépris de l’expression des agents.
La direction maintient qu’il y a augmentation des effectifs, en oubliant de préciser que les ETPR (équivalents temps pleins rémunérés) intègrent les heures supplémentaires, qui sont à hauteur de 900 000 milles euros pour 2017 !!! (Information donnée par la direction elle-même lors des dernières instances).

Nos organisations dites minoritaires, dérangent énormément la direction, pour mettre tant d’acharnement à nous attaquer.

Le dernier communiqué de la direction, diffusé le 22 décembre 2017, n’honore pas les missions de services publics que doivent remplir les sites hospitaliers et les agents, en délocalisant le conseil de surveillance pour ne pas affronter la colère des agents.
Dans l’action, au côté des agents la CGT et FO sont loin d’être minoritaire mais réactifs et dans la lutte, quand il s’agit de défendre les conditions de travail et les intérêts des agents.
La CGT et FO se mettent en avant pour dénoncer les mises en œuvre du « plan efficience » (suppression de postes) tant en interne que vers la population.
Nous vous faisons confiance pour mesurer la baisse des effectifs quand vous nous témoignez votre augmentation de charge de travail  et votre souffrance que la direction ne peut ignorer au vu des témoignes fait auprès du directeur adjoint hier soir lors du rassemblement.
Malgré le manque de considération de la direction envers la CGT et FO c’est pourtant vers nous que vous vous tournez et accordez votre confiance (le bloc, la stérilisation, l’hébergement, la cardio, l’USC, la cuisine..) quand il s’agit de défendre vos intérêts.
C’est bien notre opposition  à leur politique d’affaiblissement des services publics qui dérange car nous refusons d’accompagner de tels projet.
Nous ne nous laisserons pas intimider, nous continuerons à défendre vos conditions de travail et poursuivrons nos actions avec vous.

jeudi 21 décembre 2017

Communiqué de presse CGT et FO sur le Conseil de Surveillance CH Sud 77 du 21 décembre 2017



Communiqué de presse CGT et FO
sur le Conseil de Surveillance CH Sud 77
du 21 décembre 2017





Les membres du Conseil de Surveillance du CH Sud 77, qui devaient voter le budget 2018 le 21 décembre 2017, comprenant des suppressions de postes hospitaliers, n’a pas eu le courage d'affronter les agents des 3 sites hospitaliers  qui voulaient leur parler.
Les syndicats CGT et FO des 3 sites appelaient ce jour à un rassemblement des agents et de la population au conseil de surveillance qui devait avoir lieu à 17h sur le site de Nemours et qui au dernier moment a été délocalisé à Montereau !
Des restructurations immédiates sont prévues. Elles auront pour conséquence de diminuer le nombre de soignants tout en gardant la même capacité de lits, mettant en danger la sécurité des soins auprès des patients :
·       la centralisation des activités blocs et de la stérilisation du site de Montereau engendreront la mobilité du personnel et un impact financier et familial
·        La suppression de la 2ème infirmière la nuit dans les deux services de l’USC (Unité Surveillance Continue) et CSG (Court Séjour Gériatrique) de Nemours, ainsi que des aides-soignantes de cardiologie et de l’USC de Montereau mettront en danger la prise en charge du patient 
·        Des extensions des activités HAD (Hospitalisation A Domicile) et CSG se feront à moyen constant

A cela s'ajoute le « plan efficience 2018 » qui prévoit des suppressions 160 à 180 de postes chez les agents administratifs, techniques et logistique qui doivent déjà faire face à un sous-effectif vis à vis de leur charge de travail.
La direction  a tenté de casser ce mouvement par le rejet des préavis de grève déposés par les syndicats CGT FO et CFDT. Elle a diffusé un communiquer interne accusant des organisations syndicales « d’attiser une conflictualité sociale en jouant sur les craintes des agents », alors que nous faisons que de porter la parole des agents.
Malgré tout, à Nemours le rassemblement a eu lieu à 17h.
Un membre de la direction s’est tout de même déplacé pour écouter les agents et les usagers.
Des agents ont témoignés de leur souffrance à devoir travailler  dans des conditions dégradées et dangereuses «j'ai eu mon diplôme pour soigner et pas pour tuer », « j'ai la boule au ventre quand je viens travailler », « on peut se reposer sur les syndicats, pas sur la direction ». Des usagers se sont exprimés : « Nous sommes attachés à notre Hôpital public. Nous voulons être soignés sur place et pas à 20 ou 40 km. Comment  vont faire les personnes âgées et ceux qui n’ont pas de véhicule ? »
Les syndicats  CGT et FO  prennent leurs responsabilités. Avec les agents et les usagers
Nous resterons mobilisés et organiserons l'unité pour un service public de proximité et de qualité qui ne peut pas passer par 1 millions d’économies faites sur le personnel :

RETRAIT DU PLAN DE REDRESSEMENT FINANCIER - MAINTIEN DES EMPLOIS :
AUCUNE SUPRESSION DE POSTES

SOIGNANTS, TECHNIQUES, ADMINISTRATIFS ET LOGISTIQUE !

samedi 2 décembre 2017

Le Parisien du 2/12/2017 : Fontainebleau : les manifestants obtiennent gain de cause au conseil de surveillance du centre hospitalier Sud 77

Fontainebleau : les manifestants obtiennent gain de cause au conseil de surveillance du centre hospitalier Sud 77
>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Fontainebleau|Sylvain Deleuze et Sébastien Blondé| 02 décembre 2017, 18h50 |0

Fontainebleau, ce vendredi. Une manifestation de l’intersyndicale des hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau a perturbé le conseil de surveillance du centre hospitalier du sud Seine-et-Marne, présidé par Yves Jégo (UDI) (à droite) DR
Inquiets de l’éventualité de suppressions de postes dans les hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau, des manifestants se sont invités à la réunion du conseil de surveillance, vendredi.

Il n’y aura pas de suppression de postes de soin au centre hospitalier Sud 77 (CHSSM). Son conseil de surveillance, qui se réunissait ce vendredi, en fin d’après-midi, à Fontainebleau, sous la présidence d’Yves Jégo (UDI), a voté une motion dans ce sens. Et ce, après qu’une centaine de manifestants ont fait entendre leur voix concernant la suppression supposée de 150 à 200 emplois sur les trois sites hospitaliers et leurs conditions de travail.
L’intersyndicale crie victoire. « C’est un bon début mais nous allons rester vigilants », estime cette dernière, satisfaite des décisions du conseil de surveillance, qui « charge le directeur de trouver des voies et des moyens pour satisfaire le maximum de revendications des organismes syndicales ».
Yves Jégo dément cependant toute suppression de poste. « Les chiffres évoqués par les syndicats sont faux, affirme le président du conseil de surveillance. Nous avons juste parlé de réorganisation. D’ailleurs, le CHSSM est passé de 2 350 emplois fin 2014 à 2 390 en 2017. »

jeudi 9 novembre 2017

Motion du 9/11/2017 de la Ville de Saint Pierre Les Nemours sur la situation critique de l'hôpital de Nemours

EXTRAIT
du Registre des délibérations du Conseil Municipal
Séance du 9 novembre 2017
L'an deux mille dix-sept, le neuf novembre, le Conseil Municipal, dûment
convoqué s'est réuni à la Mairie, sous la Présidence de Monsieur Daniel
ROUSSEAU, Premier Adjoint au Maire, le Maire étant empêché.
Présents : MM. et Mmes : ROUSSEAU - DAMÊME - PEGAZ-FIORNÊT -
PATRON - LELEU - BERTRAND - MATEO-SANS - HERBLINE - TURPIN -
LO PORTO - LUREL - DUPUIS - CHEVRE - JACQUES - HURE - NASLOT -
BRUNEAU - DENEUFBOURG - NAVE - BILLAUT - DEROUET - KINDERF
M Daniel ROUSSEAU
M Guy PEGAZ-FIORNET
Mme Brigitte BRUNEAU
Mme Thérèse DAMÊME
Pouvoirs : M Bernard RODIER à
Mme LaurenoeLAFFnTECOOLVB à
Mme Létitia PANNUNZIO à
MmeAngélinaPOULOUIN à
Absents excusés : M Daniel MACAK - Mme Laetitia BAILLY.

Le quorum étant atteint, Monsieur Daniel ROUSSEAU, Premier Adjoint au
Maire de Saint Pierre lès Nemours, ouvre la séance à 20hOO.
Mme Jocelyne JACQUES est désignée secrétaire de séance.
Monsieur Daniel ROUSSEAU EXPOSE à l'assemblée de la lettre ouverte en
date du 1er juin du comité des délégués de services comprenant les
témoignages de leurs collègues pour les alerter de la situation
catastrophique des hôpitaux et plus particulièrement celui de Nemours,
Vu le Code Générale des Collectivités Territoriales,

Considérant la situation critique de l'Hôpital de Nemours

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l'unanimité,

DECIDE

Article unique : d'adopter une motion pour les raisons suivantes :

> Le maintien, à Nemours, de l'Hôpital public de proximité avec tous ses services, lits et postes hospitaliers pour soigner sur place la population,

> Le financement par l'ARS Ile de France des 3 EHPAD et de la remise aux normes des 3 Hôpitaux et de tous les postes nécessaires au développement et au bon fonctionnement de l'Hôpital de Nemours,

> Le maintien de tous les emplois sur l'hôpital de Nemours dans une région déjà sinistrée par le chômage,

La présente délibération peut faire l'objet, dans un délai de deux mois a compter de sa
publication et ou de son affichage, d'un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de
MELUN, sis à 43 Rue du Général de Gaulle, case postale 8630, 77008 MELUN CEDEX, ou d'un
recours gracieux auprès du Maire de Saint-Pierre-lès-Nemours, étant précisé que celui-ci
dispose alors d'un délai de deux mois pour répondre. Un silence de deux mois vaut alors décision
implicite de rejet. La décision ainsi prise, qu 'elle soit expresse ou implicite, pourra elle-même
être déférée au tribunal administratif dans un délai de deux mois. Conformément aux termes de
l'article R. 421-7 du Code de justice Administrative, les personnes résidant outre-mer et à
l'étranger disposent d'un délai supplémentaire de distance de respectivement un et deux mois
pour saisir le Tribunal.

Fait et délibéré les jour, mois et ap^trstttts.
Pour extrait conforpré,
Le 15 novembre 2017

Le Maire
Bernard RODIER


jeudi 22 juin 2017

Législatives 2017 : 77/2 : Réponse de M. David Allaert

1.         L’hôpital de Fontainebleau

A Fontainebleau, en 10 ans, le personnel a été réduit de 100 personnes (de 1034 à 933) et l'établissement a perdu 15 lits de chirurgie entraînant une réduction de l'activité chirurgicale de 22,64 %.
Entre 2004 et 2014, le nombre total de lits est passé de 238 à 226 soit et le nombre de lits en chirurgie de 60 à 45 soit une variation de  -15.
Selon le projet 2014-2020 suivant la fusion, on passera de 226 à 203 soit une variation de  -23 et par rapport à 2004, de –35, le nombre de lits en chirurgie de 45 à 30  -15 et par rapport à 2004, de –30 et le nombre de lits en obstétrique de 34 à 30  -4 et par rapport à 2004, de -40
L'hôpital de Fontainebleau montre un taux de vétusté déjà fort de 78,22 % en 2000 , monté à 86,70 % en 2014 - parce que le projet de partenariat public-privé jugé juridiquement, médicalement et financièrement dangereux, dénoncé même par l’Agence Régionale de Santé dans une lettre du 6 février 2013, a retardé les travaux.
Le projet de rénovation prévoit outre la réduction du nombre de lits, la vente de bâtiments historiques et la diminution du foncier de près d'un tiers.

A.    Considérez-vous que ces restrictions et retards sont acceptables ?
Il est en effet inacceptable de subir toute baisse d’offre. Quand nous allons aux urgences nous sentons un personnel dévoué mais démunis. Actuellement, l’hôpital est taxé sur son effectif. Plus il a de personnel, plus il est taxé. Un comble !
Si je suis élu, je ferai annuler cette taxe injuste.
B.    Agirez-vous pour que cet établissement puisse conserver son statut public, faire l'objet des travaux de rénovation qu'il attend et améliorer son recrutement ?
Si je suis élu député, je ferai tout pour que cet établissement reste public à 100%.

C.    Acceptez-vous que son espace foncier soit amputé au profit d’opérations immobilières privées ?
Tout bâtiment appartenant au public ne doit subir une quelconque restriction au profit de spéculation immobilière. Cela est immoral. Cela va à l’encontre de notre idée de prise en charge de la santé des citoyens.

 

2.      Les 3 hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau

En parallèle de la situation de Fontainebleau, on constate à Nemours, la fermeture de l'obstétrique, du bloc et des 60 lits de chirurgie. A Montereau, on relèvera la fermeture de 8 lits en 10 ans ; en janvier 2014, l’hospitalisation de semaine de chirurgie est passée de 20 lits à 10 lits et la gynécologie obstétrique de 28 lits à 15 lits . La reconstruction du service d'obstétrique à Montereau est bloquée par l'agence régionale de santé pour des raisons budgétaires.
Par ailleurs, le projet pour 2020 prévoit une réorganisation du moyen séjour (soins de suite et réadaptation) : la totalité des 29 lits de Fontainebleau seront supprimés et déplacés à Montereau. C'est une rupture dans la chaîne de soins qui impliquent que les patients et leurs famille devront être transportés durant la convalescence...

A.    Considérez-vous que la situation et le projet pour 2020 sont acceptables ?
Il n’est en effet pas acceptable pour tous ces patients d’avoir à faire des kilomètres pour être soignés. Cela remet en cause l’accès au soin. Il faut retrouver un accès au soin de proximité.
B.    Malgré la fusion-attrition de ces établissements, agirez-vous pour le renforcement du maillage territorial hospitalier et médical public dans le Sud Seine-et-Marne, notamment par la rénovation, le maintien et le développement des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours comme sites de plein exercice et non comme agences n'offrant pas les spécialités de base, et le recrutement de spécialistes ?
Je garderai un maillage de proximité. Cela implique donc un plan transport qui va avec. Tout est lié.

C.    Tout en étant favorable à des coopérations inter-hospitalières, considérez-vous normal la création d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) sous la direction d'un hôpital public-privé à Melun ? Ne conduira-t-elle pas à la mise sous tutelle des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours et à leurs réductions par une centralisation des services à Melun ?
Il y a en effet un danger pour tous ces hôpitaux de proximité de devoir payer le prix fort pour cet hôpital « hyper marché ». D’autant qu’il est public-privé. Cela présente des limites de voir des maladies qui « rapportent » et à contrario des services laissés pour compte. Comme le veut l’adage, « on socialise les pertes, on privatise les profits » ! Ce sont les patients et les citoyens les perdants au bout du compte.

3.      La lutte contre la désertification médicale - L’accès aux soins pour tous

L'attrition programmée des hôpitaux locaux s'accompagne d'une zone d'insuffisance de couverture médicale. La réponse actuelle consiste dans le développement de maisons de santé privées, fortement subventionnées , et rarement dans les zones les plus déficitaires. Elle est donc inadaptée.

A.    Jugez-vous prioritaire de rassembler dans une structure publique, à des tarifs accessibles en secteur 1, dans le cadre du tiers payant, la médecine générale, des spécialistes et des paramédicaux ?
J’adhère totalement à l‘idée de créer des centres de santé. J’habite le quartier des Fougères et depuis la fermeture du cabinet médical, il n’y a rien eu en remplacement. Il faut aller sur Fontainebleau. Il semble que les médecins dit de ville sont aussi débordés que ceux des campagnes.

B.            Estimez-vous alors nécessaire l’implantation de Centres Publics de Santé (établissement de proximité de consultation avancée, avec des praticiens hospitaliers et dépendant des hôpitaux publics) parallèlement au réseau de médecine libérale ?
Un centre de santé public permettrait de recréer ce lien de proximité et permettrait de désengorger les urgences hospitalières. Il est à noter que de nombreuses études montrent des médecins voulant retrouver une vie de famille et ne plus faire des 70 heures par semaine. Ils veulent pour beaucoup retrouver une vie dite « normale ». Ces centres de santé pourrait répondre à cette demande : être moins payé mais avoir des horaires plus convenable.
De plus, il faut revaloriser la médecine générale. Il y a de trop nombreux spécialistes car cela est valorisé face à la médecine générale. Il faut donc en reformer en grand nombre pour renouveler ces médecins retraités.

4.         Solidarité - les personnes âgées


             Interviendrez-vous pour promouvoir le réseau des Etablissements pour l'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) à direction publique, dans le Sud 77 afin de développer les possibilités d’un accueil digne des personnes âgées quels que soient leurs revenus ?
Quand on a travaillé toute sa vie et/ou fondé une famille, il est inacceptable de finir ses jours dans le dénuement. Il faut avoir une structure publique ou à défaut, quand il y a possibilité, d’aider les proches à accueillir ces personnes agées.

5.         Démocratie sanitaire


Etes-vous favorable à la proposition d'Etats généraux de la santé dans le Sud 77 composés d’élus locaux, de représentants de professionnels, d'associations, et de citoyens afin de recenser les besoins de santé, de valider les réponses apportées à ces besoins sur le territoire du canton et de contrôler démocratiquement les réponses ?
Comme au début de la sécurité sociale, il faut en effet un contrôle démocratique des structures locales de santé. La santé n’appartient pas aux professionnels de santé mais aux citoyens.

mardi 30 mai 2017

Législatives 2017 : 77/2 - 77/3 : Réponse de Marie GARCIA et Aymeric DUROX Candidats Front National


Madame, Monsieur,

Les candidats représentant le Front National dans le Sud 77, Marie Garcia (77/2) et Aymeric Durox (77/3, secrétaire départemental FN 77), sont très sensibles à la question de la dégradation des services publics  et notamment hospitalier, et ont choisi de faire une réponse commune.
Cette réponse s'inscrit dans la continuité de celle que le Front National avait apporté à votre questionnaire lors des précédentes élections régionales et départementales (http://collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr/2015/11/reponse-au-questionnaire-regionales.html ; http://collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr/2015/03/reponse-du-front-national-au.html).

Bien cordialement,

Marie Garcia et Aymeric Durox
Candidats Front National aux élections législatives 2017

 

REPONSE AUX QUESTIONNAIRES (EN BLEU MARINE)

1.         L’hôpital de Fontainebleau

A Fontainebleau, en 10 ans, le personnel a été réduit de 100 personnes (de 1034 à 933) et l'établissement a perdu 15 lits de chirurgie entraînant une réduction de l'activité chirurgicale de 22,64 %.
Entre 2004 et 2014, le nombre total de lits est passé de 238 à 226 soit et le nombre de lits en chirurgie de 60 à 45 soit une variation de  -15.
Selon le projet 2014-2020 suivant la fusion, on passera de 226 à 203 soit une variation de  -23 et par rapport à 2004, de –35, le nombre de lits en chirurgie de 45 à 30  -15 et par rapport à 2004, de –30 et le nombre de lits en obstétrique de 34 à 30  -4 et par rapport à 2004, de -40
L'hôpital de Fontainebleau montre un taux de vétusté déjà fort de 78,22 % en 2000 , monté à 86,70 % en 2014 - parce que le projet de partenariat public-privé jugé juridiquement, médicalement et financièrement dangereux, dénoncé même par l’Agence Régionale de Santé dans une lettre du 6 février 2013, a retardé les travaux.
Le projet de rénovation prévoit outre la réduction du nombre de lits, la vente de bâtiments historiques et la diminution du foncier de près d'un tiers.

A.            Considérez-vous que ces restrictions et retards sont acceptables ?
B.            Agirez-vous pour que cet établissement puisse conserver son statut public, faire l'objet des travaux de rénovation qu'il attend et améliorer son recrutement ?
C.            Acceptez-vous que son espace foncier soit amputé au profit d’opérations immobilières privées ?

Les restrictions opérées traduisent un scandale public.
L'Hôpital de Fontainebleau doit rester de plein exercice et ne doit pas être amputé de services médicaux de base ou faire l'objet de cessions immobilières risquant de compromettre son évolution future, pour des motifs tels que la spéculation immobilière qui sont étrangers au service de la santé.
Nous devons au contraire maintenir et développer des services comme l'ophtalmologie, l'urologie et la dentisterie.
Les candidats du Front national sont inquiets de la réorganisation sanitaire lancée par l'agence régionale de santé dans le sud seine et marnais. Il est inacceptable qu'un projet d'hôpital dans un autre secteur sanitaire vienne concurrencer et finalement empêcher la réhabilitation sur site.

2.         Les 3 hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau

En parallèle de la situation de Fontainebleau, on constate à Nemours, la fermeture de l'obstétrique, du bloc et des 60 lits de chirurgie. A Montereau, on relèvera la fermeture de 8 lits en 10 ans ; en janvier 2014, l’hospitalisation de semaine de chirurgie est passée de 20 lits à 10 lits et la gynécologie obstétrique de 28 lits à 15 lits . La reconstruction du service d'obstétrique à Montereau est bloquée par l'agence régionale de santé pour des raisons budgétaires.
Par ailleurs, le projet pour 2020 prévoit une réorganisation du moyen séjour (soins de suite et réadaptation) : la totalité des 29 lits de Fontainebleau seront supprimés et déplacés à Montereau. C'est une rupture dans la chaîne de soins qui impliquent que les patients et leurs famille devront être transportés durant la convalescence...

A.            Considérez-vous que la situation et le projet pour 2020 sont acceptables ?
B.        Malgré la fusion-attrition de ces établissements, agirez-vous pour le renforcement du maillage territorial hospitalier et médical public dans le Sud Seine-et-Marne, notamment par la rénovation, le maintien et le développement des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours comme sites de plein exercice et non comme agences n'offrant pas les spécialités de base, et le recrutement de spécialistes ?
C.        Tout en étant favorable à des coopérations inter-hospitalières, considérez-vous normal la création d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) sous la direction d'un hôpital public-privé à Melun ? Ne conduira-t-elle pas à la mise sous tutelle des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours et à leurs réductions par une centralisation des services à Melun ?

Les restrictions sont d'autant plus choquantes que le Sud 77 manque de médecins et de spécialistes : le choix de supprimer à nouveaux des lits amènera nécessairement à la réduction de l'attractivité du territoire pour les patients et les praticiens tout en constituant un cercle vicieux.
La fermeture de la chirurgie et de l'obstétrique à Nemours ont mis à mal un établissement entier favorisant le taux de fuite.

La fusion ne doit pas conduire à une dégradation du service de santé et surtout chacun des sites doit conserver sinon voir relancer les services de bases (médecine, chirurgie, obstétrique).

En ce qui concerne le Groupement Hospitalier de Territoire : il peut en résulter le pire comme le meilleur : nous souhaitons qu'une transparence sur les choix opérés se fasse avec une publication des documents du GHT. S'il s'agit de bénéficier de services nouveaux (par exemple lien avec des CHU), nous n'y voyons pas d'inconvénients, s'il s'agit de détruire les services existants, nous y sommes opposés.

3.         La lutte contre la désertification médicale - L’accès aux soins pour tous

L'attrition programmée des hôpitaux locaux s'accompagne d'une zone d'insuffisance de couverture médicale. La réponse actuelle consiste dans le développement de maisons de santé privées, fortement subventionnées , et rarement dans les zones les plus déficitaires. Elle est donc inadaptée.

A.        Jugez-vous prioritaire de rassembler dans une structure publique, à des tarifs accessibles en secteur 1, dans le cadre du tiers payant, la médecine générale, des spécialistes et des paramédicaux ?
B.            Estimez-vous alors nécessaire l’implantation de Centres Publics de Santé (établissement de proximité de consultation avancée, avec des praticiens hospitaliers et dépendant des hôpitaux publics) parallèlement au réseau de médecine libérale ?

Le programme du Front national partage ce constat : "L’accès de tous à la santé suppose d’abord de garantir un maillage territorial complet de l’offre de soins. Or les territoires ruraux sont aujourd’hui les laissés-pour-compte de la santé, ce qui appelle à lutter contre les déserts médicaux.
Il faut ainsi revivifier les territoires ruraux par une politique d’aménagement harmonieux du territoire : les services publics médicaux sont indispensables à l’attractivité d’un territoire et contribuent à son activité économique. Des centres hospitaliers et médicaux polyvalents doivent donc y être maintenus, voire créés quand la désertification médicale est trop avancée".

Les centres publics de santé (CPS) font appel à des praticiens hospitaliers, gage de garantie du service de la santé.
Dans les territoires ruraux, cette solution permet le maintien des habitants et lutte contre la désertification, tout en garantissant des revenus aux praticiens.
Dans les zones où la médecine libérale est représentée notamment en zone urbaine, certaines spécialités manquent cruellement (ophtalmologie) : un CPS pourrait être utile en complément, mais non en remplacement de l'offre privé dès lors que celle-ci est suffisante et abordable.

Le Front national précise que le secteur libéral a un rôle éminent à jouer dans le cadre de confiance du lien médecin-patient et de la liberté de choix.
L'Hôpital et ses structures complémentaires jouent un rôle de garant principal de la continuité du service public, en cas d'insuffisance ou de cherté du secteur privé. Un équilibre doit être trouvé, mais toujours dans l'intérêt des patients.
Par ailleurs, il nous semble que c'est au secteur public d'organiser l'offre en général, que cela soit en formation et en installation...

Il convient d'étudier, au cas par cas, si le secteur libéral est capable de fournir des prestations à un coût économiquement acceptable pour les usagers. A défaut, un CPS est justifié. Bien sûr une réflexion sur le financement de la structure est nécessaire.

4.            Solidarité - les personnes âgées


             Interviendrez-vous pour promouvoir le réseau des Etablissements pour l'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) à direction publique, dans le Sud 77 afin de développer les possibilités d’un accueil digne des personnes âgées quels que soient leurs revenus ?

Le conseil départemental, en l'état du droit actuel, a toute qualité peut proposer un schéma d'organisation des EPHAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) en fonction des besoins territoriaux.
La promotion des EPHAD pose des problèmes économiques incontestables.
Le député doit y contribuer à son niveau.

Une réflexion d'une co-production avec les entreprises sociales pour l'habitat (spécialistes du logement social) et les hôpitaux (spécialiste de la santé gérontologique) pourrait permettre de résoudre ces questions.
Le problème est cependant un problème de solidarité nationale que les départements ne peuvent assurer seuls au risque d'inégalités inacceptables.

Le chantier est colossal comme le programme du FN le soulignait déjà : "Une cinquième branche du régime général de Sécurité sociale dédiée à la dépendance doit être créée, consistant à permettre la prise en
charge collective de la dépendance, sans que le système ne repose sur des mécanismes assurantiels privés.
Cette cinquième branche se verra confier la responsabilité de l’ensemble des moyens financiers et humains actuellement mis en œuvre par les départements (allocation personnalisée d’autonomie) et les établissements de santé.
Elle aura pour mission principale d’améliorer les conditions de prise en charge de la perte d’autonomie et de l’hébergement en établissement médico-social.

Elle sera également en charge d’évaluer scientifiquement les besoins liés à la dépendance afin d’adapter les politiques publiques et les modes de vie et d’organiser la formation à la gestion de la dépendance. À court terme, le reste à charge des personnes dépendantes sera diminué pour permettre à tous de vivre dans la dignité.
Une analyse approfondie des besoins liés à la dépendance dans tous les domaines (santé et médecine, urbanisme, architecture, ergonomie, équipements, accès aux services publics, etc.) devra parallèlement être engagée pour être en mesure, à moyen terme, d’adapter les politiques aux évolutions démographiques".

5.            Démocratie sanitaire


Etes-vous favorable à la proposition d'Etats généraux de la santé dans le Sud 77 composés d’élus locaux, de représentants de professionnels, d'associations, et de citoyens afin de recenser les besoins de santé, de valider les réponses apportées à ces besoins sur le territoire du canton et de contrôler démocratiquement les réponses ?

C'est une excellente idée, qui complète la précédente réponse.
Alors qu'il existe des comités pour les questions de voisinage, on ne peut laisser tout un pan fondamental de la vie humaine sans transparence ni réelle concertation.
Le problème est régional et national ! Le Front national estime qu'un état des lieux partagé est urgent, car le citoyen tout comme les praticiens n'ont pas de vision claire. Par ailleurs, un plan d'action doit être décliné localement en associant les élus, les sachants, les usagers, et les associations compétentes.
Cela permettra également de mettre en cause les politiques d'abandon et de destruction de la souveraineté en matière de santé publique.

lundi 29 mai 2017

Législatives 2017 : 77/2 : Réponse de Sylvie HENRY Candidate Régions et Peuples Solidaires

QUESTIONNAIRE

1. L’hôpital de Fontainebleau

A Fontainebleau, en 10 ans, le personnel a été réduit de 100 personnes (de 1034 à 933) et l'établissement a perdu 15 lits de chirurgie entraînant une réduction de l'activité chirurgicale de 22,64 %.
Entre 2004 et 2014, le nombre total de lits est passé de 238 à 226 soit et le nombre de lits en chirurgie de 60 à 45 soit une variation de -15.
Selon le projet 2014-2020 suivant la fusion, on passera de 226 à 203 soit une variation de -23 et par rapport à 2004, de –35, le nombre de lits en chirurgie de 45 à 30 -15 et par rapport à 2004, de –30 et le nombre de lits en obstétrique de 34 à 30 -4 et par rapport à 2004, de -40
L'hôpital de Fontainebleau montre un taux de vétusté déjà fort de 78,22 % en 2000 , monté à 86,70 % en 2014 - parce que le projet de partenariat public-privé jugé juridiquement, médicalement et financièrement dangereux, dénoncé même par l’Agence Régionale de Santé dans une lettre du 6 février 2013, a retardé les travaux.
Le projet de rénovation prévoit outre la réduction du nombre de lits, la vente de bâtiments historiques et la diminution du foncier de près d'un tiers.

A. Considérez-vous que ces restrictions et retards sont acceptables ?
Il ne m’appartient pas de me prononcer sur le passé. Si j’ai bien compris le retard est directement lié à un recours. Il est normal que le projet soit soumis à un nouvel examen. Pour ce qui concerne la réduction des lits, il s’agit d’un problème national. Le rôle de votre député sera donc de défendre un projet de santé publique national.

B. Agirez-vous pour que cet établissement puisse conserver son statut public, faire l'objet des travaux de rénovation qu'il attend et améliorer son recrutement ?
Le secteur de la santé manque cruellement de budget et je ne suis pas opposé à un partenariat public-privé, dans la mesure où il permet  d’améliorer l’accès et la qualité des soins pour tous et surtout de recruter du personnel en nombre suffisant.

C. Acceptez-vous que son espace foncier soit amputé au profit d’opérations immobilières privées ?
Oui j’y suis favorable ! Certains bâtiments de l’hôpital de Fontainebleau sont à l’abandon depuis de nombreuses années. Ils ne sont pas adaptés aux normes actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accessibilité. Les remette aux normes serait plus coûteux que de construire des bâtiments neufs. Si les bâtiments historiques sont vendus pour être réhabilités et utilisés par des partenaires privés pour des activités compatibles avec la proximité de l’hôpital et que l’argent de cette vente est consacré à la modernisation de l’hôpital ma réponse est OUI.


2. Les 3 hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau

En parallèle de la situation de Fontainebleau, on constate à Nemours, la fermeture de l'obstétrique, du bloc et des 60 lits de chirurgie. A Montereau, on relèvera la fermeture de 8 lits en 10 ans ; en janvier 2014, l’hospitalisation de semaine de chirurgie est passée de 20 lits à 10 lits et la gynécologie obstétrique de 28 lits à 15 lits . La reconstruction du service d'obstétrique à Montereau est bloquée par l'agence régionale de santé pour des raisons budgétaires.
Par ailleurs, le projet pour 2020 prévoit une réorganisation du moyen séjour (soins de suite et réadaptation) : la totalité des 29 lits de Fontainebleau seront supprimés et déplacés à Montereau. C'est une rupture dans la chaîne de soins qui impliquent que les patients et leurs famille devront être transportés durant la convalescence...

A. Considérez-vous que la situation et le projet pour 2020 sont acceptables ?
Pour ce qui concerne la réduction des lits, il s’agit d’un problème national. Le rôle de votre député sera donc de défendre un projet de santé publique national. Pour ce qui concerne le local, ce n’est pas un simple député qui peut faire bouger les lignes. Je peux vous citer le cas de Carhaix en Bretagne ou la population s'est mobilisée pour sauver l'hôpital. La solution viendra de la population et du maire travaillant la main dans la main et sur le terrain, pas par des courriers ou des démarches de politiques.

B. Malgré la fusion-attrition de ces établissements, agirez-vous pour le renforcement du maillage territorial hospitalier et médical public dans le Sud Seine-et-Marne, notamment par la rénovation, le maintien et le développement des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours comme sites de plein exercice et non comme agences n'offrant pas les spécialités de base, et le recrutement de spécialistes ?
Aujourd’hui, notre pays manque cruellement de médecins et de spécialistes. Dans ce contexte qu’il faudra changer par une nouvelle politique de formation du personnel médical (modification du numérus clausus) je pense qu’il est préférable malheureusement de créer des pôles spécialisés, sans toutefois fermer la porte au développement d’autres pôles dans les autres hôpitaux en liaison avec la formation du personnel.

C. Tout en étant favorable à des coopérations inter-hospitalières, considérez-vous normal la création d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) sous la direction d'un hôpital public-privé à Melun ? Ne conduira-t-elle pas à la mise sous tutelle des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours et à leurs réductions par une centralisation des services à Melun ?
Je ne suis pas suffisamment au fait de ce dossier pour pouvoir me prononcer sur cette question. Des accords ont dus être négociés entre ces différents partenaires.

3. La lutte contre la désertification médicale - L’accès aux soins pour tous

L'attrition programmée des hôpitaux locaux s'accompagne d'une zone d'insuffisance de couverture médicale. La réponse actuelle consiste dans le développement de maisons de santé privées, fortement subventionnées , et rarement dans les zones les plus déficitaires. Elle est donc inadaptée.

A. Jugez-vous prioritaire de rassembler dans une structure publique, à des tarifs accessibles en secteur 1, dans le cadre du tiers payant, la médecine générale, des spécialistes et des paramédicaux ?
Je suis particulièrement favorable au développement des maisons de santé et ce qu’elles soient publiques ou privées. La difficulté aujourd’hui, c’est de trouver du personnel qui accepte de venir s’installer sur notre territoire. La seule solution pour pouvoir les attirer c’est effectivement de créer des maisons de santé (les jeunes professionnels recherchent un équilibre entre vie professionnel et vie privée, ce qui n’est possible qu’au sein d’une maison de santé). 

B. Estimez-vous alors nécessaire l’implantation de Centres Publics de Santé (établissement de proximité de consultation avancée, avec des praticiens hospitaliers et dépendant des hôpitaux publics) parallèlement au réseau de médecine libérale ?
Je vous renvoie à ma réponse précédente.

4. Solidarité - les personnes âgées

Interviendrez-vous pour promouvoir le réseau des Etablissements pour l'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) à direction publique, dans le Sud 77 afin de développer les possibilités d’un accueil digne des personnes âgées quels que soient leurs revenus ?
Ce n’est pas la question que j’attendais ! Ma priorité, c’est le maintien de nos ainés à leur domicile et ce le plus longtemps possible, avec des aides financières et humaines pour les aidants, ainsi qu’une reconnaissance de leur statut.
L’EHPAD doit être la solution en dernier recours (je suis très bien placée pour en parler, ma maman ayant dû être finalement placée en EHPAD en raison de l’évolution de sa maladie d’Alzheimer. Ce qui est important c’est la qualité des soins pour effectivement permettre un accueil digne des personnes âgées quels que soient leurs revenus. Il s’agit d’un devoir citoyen !

5. Démocratie sanitaire
Etes-vous favorable à la proposition d'Etats généraux de la santé dans le Sud 77 composés d’élus locaux, de représentants de professionnels, d'associations, et de citoyens afin de recenser les besoins de santé, de valider les réponses apportées à ces besoins sur le territoire du canton et de contrôler démocratiquement les réponses ?
Je suis favorable à cette proposition dans la mesure où son rôle est consultatif : Lister des besoins et des priorités !

Donner un avis sur des projets. Par contre, il est évident que rien ne pourra se faire sans financement.

dimanche 28 mai 2017

Législatives 2017 :Questionnaire concernant l’avenir du système de santé dans le sud Seine et Marne

COLLECTIF DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU
Association loi 1901 n° W774005224 JORF du 29 décembre 2012, n° 1592
Siège social : 64, avenue de la Forêt 77210 AVON


Madame, Monsieur,

Dans le cadre du débat des législatives 2017, le Collectif de défense de l'hôpital public de Fontainebleau vous prie de bien vouloir répondre à ce questionnaire dont les réponses seront publiées sur le site du Collectif.

Bien sincèrement,

Le Collectif

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COLLECTIF DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU
Association loi 1901 n° W774005224 JORF du 29 décembre 2012, n° 1592
Site : http://collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr/ Courriel : cdhp.fontainebleau@gmail.com
Siège social : 64, avenue de la Forêt 77210 AVON

Avon, le 28 mai 2017.

Aux candidats aux élections législatives
2ème et 3ème Circonscriptions de Seine et Marne

Questionnaire concernant
l’avenir du système de santé dans le sud Seine et Marne


Madame, Monsieur,


Dans le sud de notre département, nos concitoyens se déclarent préoccupés par le devenir de notre système de santé affecté en profondeur par les mesures des gouvernements successifs : application de la loi HPST, mise en place des ARS comme au niveau local.

            Le COLLECTIF DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU (CDHPF) dénonce la destruction du système hospitalier par la mise en place de partenariats publics privés au profit du secteur privé (à Melun) ; cela entraînera la fermeture de 239 lits en secteur public , la fermeture de services hospitaliers (il n'y a plus d'obstétrique et de chirurgie à Nemours; il n'y a plus d'urgence chirurgicale de nuit à Fontainebleau, Nemours, Montereau, Provins), la compression des personnels (130 aides soignants ont été supprimés à Fontainebleau et à Montereau en 10 ans), l'insuffisance des recrutements (comme l'urologie, l'ophtalmologie, …) les conséquences de la désertification médicale, les suppléments d’honoraires rendant impossible l’accès aux soins pour de nombreuses familles.
En observant les 3 hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau dit Sud 77, entre 2004 et 2014, le nombre total de lits est passé de 516 à 489 soit une variation de  -27 : certes le nombre de lits en médecine de 299 a augmenté 363 soit une variation de  64 mais le nombre de lits en chirurgie de 160 à 77 soit une variation de  -83  et le nombre de lits en obstétrique de 57 à 49 soit une variation de  -8. En d'autres termes on passe d'hôpitaux complets à des dispensaires.
Avec le projet pour 2020 suivant la fusion, on passera de 489 à 411 soit une variation de  -78 et par rapport à 2004, de –105, le nombre de lits en médecine de 363 à 336 soit une variation de  -27 et par rapport à 2004, de 37, le nombre de lits en chirurgie de 77 à 30 soit une variation de  -47 et par rapport à 2004, de –130, le nombre de lits en obstétrique de 49 à 45 soit une variation de  -4 et par rapport à 2004, de –12.

            Au regard de ces constats, le CDHPF s’adresse à chaque candidat : il importe que les électeurs soient informés avec précision des programmes soumis à leur suffrage.
 Le CDHPF vous prie donc de bien vouloir répondre au questionnaire ci-joint. Vous êtes également invité à préciser les thèmes relatifs à l’accès aux soins qui vous paraissent prioritaires et essentiels dans le cadre de votre futur mandat.
Le Collectif vous invite d'ailleurs à prendre connaissance de ces travaux sur son site : collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr et du livre blanc qu'il avait réalisé en 2015 : http://collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr/p/livre-blanc-2015.html.

Merci de l'envoyer à : cdhp.fontainebleau@gmail.com  Les réponses reçues seront publiées ensemble sur le blog du CDHPF avant le premier tour de l’élection.

 Nous vous remercions de votre collaboration et vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de notre considération distinguée.

QUESTIONNAIRE

1.         L’hôpital de Fontainebleau

A Fontainebleau, en 10 ans, le personnel a été réduit de 100 personnes (de 1034 à 933) et l'établissement a perdu 15 lits de chirurgie entraînant une réduction de l'activité chirurgicale de 22,64 %.
Entre 2004 et 2014, le nombre total de lits est passé de 238 à 226 soit et le nombre de lits en chirurgie de 60 à 45 soit une variation de  -15.
Selon le projet 2014-2020 suivant la fusion, on passera de 226 à 203 soit une variation de  -23 et par rapport à 2004, de –35, le nombre de lits en chirurgie de 45 à 30  -15 et par rapport à 2004, de –30 et le nombre de lits en obstétrique de 34 à 30  -4 et par rapport à 2004, de -40
L'hôpital de Fontainebleau montre un taux de vétusté déjà fort de 78,22 % en 2000 , monté à 86,70 % en 2014 - parce que le projet de partenariat public-privé jugé juridiquement, médicalement et financièrement dangereux, dénoncé même par l’Agence Régionale de Santé dans une lettre du 6 février 2013, a retardé les travaux.
Le projet de rénovation prévoit outre la réduction du nombre de lits, la vente de bâtiments historiques et la diminution du foncier de près d'un tiers.

A.            Considérez-vous que ces restrictions et retards sont acceptables ?
B.            Agirez-vous pour que cet établissement puisse conserver son statut public, faire l'objet des travaux de rénovation qu'il attend et améliorer son recrutement ?
C.            Acceptez-vous que son espace foncier soit amputé au profit d’opérations immobilières privées ?

 

2.      Les 3 hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau

En parallèle de la situation de Fontainebleau, on constate à Nemours, la fermeture de l'obstétrique, du bloc et des 60 lits de chirurgie. A Montereau, on relèvera la fermeture de 8 lits en 10 ans ; en janvier 2014, l’hospitalisation de semaine de chirurgie est passée de 20 lits à 10 lits et la gynécologie obstétrique de 28 lits à 15 lits . La reconstruction du service d'obstétrique à Montereau est bloquée par l'agence régionale de santé pour des raisons budgétaires.
Par ailleurs, le projet pour 2020 prévoit une réorganisation du moyen séjour (soins de suite et réadaptation) : la totalité des 29 lits de Fontainebleau seront supprimés et déplacés à Montereau. C'est une rupture dans la chaîne de soins qui impliquent que les patients et leurs famille devront être transportés durant la convalescence...

A.            Considérez-vous que la situation et le projet pour 2020 sont acceptables ?
B.        Malgré la fusion-attrition de ces établissements, agirez-vous pour le renforcement du maillage territorial hospitalier et médical public dans le Sud Seine-et-Marne, notamment par la rénovation, le maintien et le développement des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours comme sites de plein exercice et non comme agences n'offrant pas les spécialités de base, et le recrutement de spécialistes ?
C.        Tout en étant favorable à des coopérations inter-hospitalières, considérez-vous normal la création d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) sous la direction d'un hôpital public-privé à Melun ? Ne conduira-t-elle pas à la mise sous tutelle des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours et à leurs réductions par une centralisation des services à Melun ?

3.      La lutte contre la désertification médicale - L’accès aux soins pour tous

L'attrition programmée des hôpitaux locaux s'accompagne d'une zone d'insuffisance de couverture médicale. La réponse actuelle consiste dans le développement de maisons de santé privées, fortement subventionnées , et rarement dans les zones les plus déficitaires. Elle est donc inadaptée.

A.        Jugez-vous prioritaire de rassembler dans une structure publique, à des tarifs accessibles en secteur 1, dans le cadre du tiers payant, la médecine générale, des spécialistes et des paramédicaux ?
B.            Estimez-vous alors nécessaire l’implantation de Centres Publics de Santé (établissement de proximité de consultation avancée, avec des praticiens hospitaliers et dépendant des hôpitaux publics) parallèlement au réseau de médecine libérale ?

4.         Solidarité - les personnes âgées


             Interviendrez-vous pour promouvoir le réseau des Etablissements pour l'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) à direction publique, dans le Sud 77 afin de développer les possibilités d’un accueil digne des personnes âgées quels que soient leurs revenus ?

5.         Démocratie sanitaire


Etes-vous favorable à la proposition d'Etats généraux de la santé dans le Sud 77 composés d’élus locaux, de représentants de professionnels, d'associations, et de citoyens afin de recenser les besoins de santé, de valider les réponses apportées à ces besoins sur le territoire du canton et de contrôler démocratiquement les réponses ?

lundi 17 avril 2017

Compte rendu de la réunion publique du 29/3/2017

COMITE DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU

ASSEMBLEE DEBAT
POUR LA DEFENSE
DES HOPITAUX DU SUD 77

Docteur Christophe PRUDHOMME médecin urgentiste – APHP
Association des Médecins Urgentistes de France - CGT
Mercredi 29 mars 2017, 20 heures Hôtel de l'Aigle Noir, Fontainebleau

Compte rendu de la réunion publique




Introduction par le représentant du Collectif


     Mesdames et Messieurs,
     Les membres du Collectif de Défense de l’Hôpital Public de Fontainebleau vous remercient d’avoir répondu à leur invitation.
     Nos remerciements s’adressent également à Christophe PRUDHOMME qui a bien voulu être présent afin nous apporter :
-        ses informations,
-        son expérience de responsable syndical,
-        son avis sur la situation actuelle du service public de santé dans notre pays, dans le sud de la Seine-et-Marne
-        et des éléments pour mettre en place des propositions alternatives  
     Nous remercions également le directeur de l'hôtel qui a mis cette belle salle de son établissement à notre disposition.  Nous tenons à saluer l’esprit d’ouverture de notre hôte et sa volonté de créer les conditions d’un vrai débat démocratique dans notre agglomération.
     Enfin, nous souhaitons rendre hommage aux personnels hospitaliers qui, malgré l’avalanche de réformes qui s’est abattue sur l’hôpital, continuent d’offrir une haute qualité de soins dans des conditions de plus en plus difficiles.

     En France, l’hôpital a toujours été synonyme d’accès aux soins pour tous. Malheureusement, ce principe d’égalité se heurte de plus en plus aux enjeux de la rentabilité car, aujourd’hui :
-        l’hôpital est géré comme n’importe quelle entreprise,
-        la santé étant considérée comme une marchandise, le patient comme un consommateur
-        et le médecin comme « un producteur de soin ».
     Le fonctionnement des hôpitaux du sud de notre département, à Fontainebleau, Montereau, Nemours, est lourdement remis en cause par les politiques de restrictions budgétaires initiées par les gouvernements successifs.
   
     Les membres du collectif constatent, hélas, cette dégradation du service public sur l’ensemble du territoire du sud du département, en zone urbaine comme en zone rurale. Ce phénomène est douloureusement ressenti par les patients et le personnel de santé.

     Dès sa création, en 2011, le Collectif de Défense de l‘Hôpital Public de Fontainebleau s’opposa au projet d’hôpital public privé à Fontainebleau, projet largement soutenu à l’époque par la municipalité avec le concours actif du chef de l’Etat.

-        Manifestations, pétitions, délégations se multiplièrent.
-        L’ARS émit un  avis négatif sur l’ensemble du dossier de cette structure publique – privée.
     Notre collectif se félicite d’avoir porté haut les valeurs du service public et d’avoir sans cesse milité pour un hôpital public de proximité accessible à tous.
     Notre livre blanc, diffusé en 2016, traduit notre inquiétude quant à la pérennité de l’hôpital de Fontainebleau.

     Aujourd’hui, en 2017, nous le constatons tous, les mauvais coups contre le service public de santé se multiplient, se poursuivent, conséquences des politiques successives mises en place :
-        Baisse des dotations,
-        non remplacement des départs en retraite,
-        regroupement à marche forcée des établissements comme c’est le cas depuis janvier 2017 pour les hôpitaux de Fontainebleau, Montereau, Nemours,
-        disparition des fonctions essentielles de l’établissement de proximité, accessible à tous,
-        constitution de groupements hospitaliers de territoire, GHT, retirant toute autonomie aux hôpitaux de proximité,
-        éventuel rattachement des hôpitaux du sud seine et marnais au GHT de Melun, précisons que le nouvel hôpital de Melun sera un établissement public privé, beaucoup plus privé que public.

     Vous l’avez compris, Mesdames et Messieurs, à travers ce débat, nous lançons une alerte sur la situation de l’hôpital public.
     Il y a vraiment urgence, sans jeu de mot !
     Au cours de ce débat, nous vous proposons :
-        d’échanger les informations,
-        de prendre conscience de la gravité de la situation,
-        d’élargir l’audience de notre collectif,
-        d’exiger l’instauration d’une véritable démocratie sanitaire alors que s’élaborent dans la plus grande opacité les Plans Régionaux de Santé pour 2018
-        de construire une riposte à la hauteur des enjeux en proposant des solutions alternatives.

Permettez-moi pour conclure mon propos de reprendre une phrase de notre tract :
Soyons acteurs de l’avenir du service public de santé



Conférence du Dr Christophe Prudhomme


Introduction


Le secteur de la santé publique comme privé fait l'objet de restructuration massive, qui ont des effets locaux mais entraînent aussi des difficultés à l'échelle du pays.

En 2012, des questions qui auraient du être débattues lors des présidentielles sont restées lettres mortes, mais en 2017, elles se sont invitées auprès des candidats.
La tarification à l'acte (T2A), système étranger qui trouve vite ses limites, est critiquée même par ceux qui le trouvaient formidable. Certes, ils ne vont pas jusqu'à en demander la suppression mais au moins l'adaptation.
Beaucoup de nos concitoyens ne font plus confiance, avec raison, aux hommes politiques sur ce sujet.

Dans les années 2000, notre système de santé était considéré comme le 1er au monde, car il était fondé sur deux forces en voie de dégradation : le service public et la solidarité à travers la sécurité sociale.

Un service coûteux car rendu complexe


Pourquoi notre système de santé est-il l'un des plus coûteux ?
On peut se demander si on pourrait faire mieux avec un tel volume de dépense.

En 1945, il était envisagé dans le cadre du programme du Conseil national de la résistance, une sécurité sociale intégrale. Cependant, les syndicats qui s'étaient battu pour avoir des mutuelles ont rechigné à les abandonner, comme d'autres ont renâclé à l'abandon des régimes spéciaux. Du coup, le système n'a jamais été terminé ni intégré complètement.
L'idée de couverture médicale universelle (CMU) allait dans ce sens, mais s'est soldé par une augmentation de la complexification.
Bref, au lieu d'un système unique, on en a trois :
- la sécurité sociale,
- la mutuelle,
- la sur-complémentaire, dont d'ailleurs ne bénéficie pas complètement certains professions ou les retraités.
La complexité est tel que l'on ne sait pas qui fait quoi, on sait combien on paye mais pas combien on sera remboursé : on a une renonciation au soin de 38 %, avec un tel motif financier.

Le libéralisme favorise cette désintégration et cette complexification qui permet de démultiplier les prises de bénéfice.
La clinique privée est le modèle le plus abouti :
- des investisseurs sont propriétaires murs et exigent un loyer,
- une société exploitante associe les médecins qui veulent des dividendes,
- des opérateurs interviennent à titre complémentaire (imagerie médicale)  et exige le paiement de prestations,
- des services complémentaires sont encore demandés (hôtellerie spécialisée par exemple).
Cette clinique bénéfice de remboursements de la sécurité sociale pour des prestations et des prises de bénéfice à tous les niveaux.

La question du financement


Actuellement, c'est une opération de concentration des cliniques privées, organisé par un fonds luxembourgeois de 120 Mrds € (il s’agit du groupe ELSAN second groupe français des établissements de soin commerciaux dont le propriétaire est un fonds d’investissement luxembourgeois CVC CAPITAL PARTNER).
Bref, on a un outil public au service d'opérations privées. ELSAN  développe un projet de 250M€ sur 3 ans dont 100M€ d’euros serait financé par ICADE SANTE branche de la caisse des dépôts et Consignation ce qui est proprement scandaleux quand on sait que les rendements de CVC sont de 22% et transférés au Luxembourg tout cela grâce à des aides publiques...

         Le financement public permet des économies de frais financiers (les intérêts de la dette). Autrefois les emprunts étaient de 30 à 50 ans avec bonification, réduisant au frais de gestion.

 Aujourd'hui le coût de l'argent est presque gratuit, mais la technocratie pousse à emprunter à des banques et non au secteur public. Un tel changement de pratiques, permet de générer des profits, au détriment des hôpitaux publics qui ont une charge financière inadmissible.
Ici  il faut bien préciser en quoi ce plan d’investissement n’est pas à la hauteur des enjeux, son coût devrait être inférieur par des prêts plus avantageux avec la « Caisse des Dépôts  et Consignation » ou tout autre établissement financier sur des durées mieux adaptées. La vente des terrains d’un apport si faible (4M€) bloquant toute évolution pourrait être annulée.  Le patrimoine hospitalier serait alors préservé et autoriserait  des projets sanitaires utiles au territoire (éducation, prévention, HAD… ) un développement ultérieur du service public hospitalier redeviendrait possible.
 
Financement de la rénovation de l'Hôpital de Fontainebleau

La ressource la plus importante est constituée par le recours à l'emprunt (70.6M€ sur 10 ans).
Pour mémoire, trois emprunts seront contractés par l'établissement au cours de la période
• 59.6M€ pour financer l'opération de reconstruction / réhabilitation du secteur M.C.O.
• 9.3M€ pour financer l'opération de: construction de I'EHPAD
• 1.75M€ pour acheter le bâtiment de I'ESIGETEL.
La charge annuelle de remboursement de la dette augmente d'1M€ entre 2015 et 2024, de 2.1M€ à. 3.1M€ (avec un « pic » de doit constituer un moteur de remboursement à 3.45M€ en 2019).
Les nouveaux emprunts contractés pour ['opération de reconstruction M.C.O.;
la construction du nouvel E.H.P.A.D et l'achat du bâtiment de l'E5IGETEL sont tous remboursés sur 20 ans,
à l'exclusion d'un prêt contracté auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour le nouvel hôpital, d’un montant de 22,851M€, remboursé sur 30 ans.


Une solution : l'unification avec une caisse publique unique


La solution, c'est la création d'une caisse unique de sécurité sociale.
Ce système existe en Alsace Lorraine et en Allemagne. Il y a 5 % maximum de cliniques commerciales. En France, c'est jusqu'à 50 % d'opérateurs privées selon le type de pratiques.
En Alsace Lorraine, la caisse est gérée non pas de manière paritaire (avec le patronat donc) mais par les salariés, avec une taxe de 1,5 % sur les salaires qui permet 99 % de remboursement. Le financement est géré au coût réel sans financement par le déficit, mais par l'augmentation de la perception.

         Le recours au secteur privé, même mutualiste, est moins efficace que le secteur public.
A la sécurité sociale, pour 100 €, 95 € est redistribué.
Les complémentaires prennent d'important frais de gestion sinon des bénéfices, le taux de redistribution tombe à 80 %. (actionnaire, démarchage…).

Un système libéral inefficace


         On constate de grands besoins en généralistes, avec des secteurs très déficitaires. On a fait confiance au système libéral, le résultat c'est que les problèmes de répartition se sont aggravés.
         Il faut bien se figurer que la médecine a changé. Les patients du XXIème siècle ne sont pas les mêmes qu'au siècle précédent. L'essentiel des dépenses de la sécurité sociale ne porte pas sur les personnes âgées, mais les plus de 50 ans avec des affections de longue durée (ALD). Cela exige une adaptation du lien avec le médecin, non plus une consommation ponctuelle mais une relation continue. Alors ?
         Force est de constater que des 10 % des cas d'urgence relève d'effets secondaires, dont 8/10 médicamenteux.
40 % des médicaments prescrits finissent à la poubelle.
En fait, il faut du temps pour expliquer un traitement, notamment de longue durée.
         Mais les libéraux n'ont pas le temps.

Les médecins, en réalité des salariés indirects de la sécurité sociale


Les médecins libéraux ne sont pas des vrais libéraux, car ils sont financés par la sécurité sociale. Avant 1945, le métier était prestigieux et pour certains lucratif, mais pour le commun des médecins, il était financièrement difficile. C'est la sécurité sociale qui les paye.
Alors, on pourrait réfléchir à un autre régime, une autre modalité.

Pourquoi ne pas avoir des médecins en centres publics de santé ?
1.    Des médecins qui n'auront plus à se préoccuper de l'administration,
2.    Des médecins qui auront le temps de se consacrer uniquement à la médecine,
3.    Des médecins qui auront la garantie d'avoir des revenus sans faire du commerce.
4.    Il faut des structures plus ouvertes (ce qu'un médecin seul ne peut pas assurer), évitant le recours aux urgences donc, avec un plateau technique, avec suffisamment de personnel.
5.    Le centre crée un lien avec l'hôpital et assure la continuité de la prise en charge, sans rupture de charge. Le mode de rémunération par la sécurité sociale de manière forfaitaire assure un service non lucratif et non soumis à l'impératif de la quantité.


Le médecin, pur libéral ou agent de la santé publique ?


Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS),
1.    le médecin n'a pas seulement la charge d'une clientèle,
2.    mais doit s'investir dans les programmes de préventions,
3.    de vaccinations,
4.    agir pour la santé publique.
5.    Les médecins devraient normalement agir dans la suppression des causes de maladie et pas seulement les traiter.

Par exemple, la démoustication était organisée par les DRASS avec des médecins de santé publique, dont la disparition a entraîné le développement du risque. La recherche pour un vaccin contre le chikungunya c'est bien, mais la suppression de l'anophèle porteur, c'est encore plus efficace.


         L'état de santé d'une population dépend de l'égalité de traitement, non pas au nom d'une idéologie, mais de l'efficacité médicale.
Par exemple, la tuberculose ne peut être éradiquée que si l'ensemble des populations est traité, en situation régulière ou non.

Le devenir des hôpitaux


Il ne faut pas opposer la médecine de Ville et l'Hôpital.

La suppression massive des lits (100.000 lits en 20 ans) officiellement pour favoriser l'ambulatoire, mais souvent pour des raisons comptables n'est pas une solution.
L'ambulatoire, bien qu'intéressant n'est pas une panacée, tout dépend du type d'opération, de l'état du patient, de ses capacités de récupération, de ses possibilités d'hébergement, de transports...
La capacité globale d'accueil est un indice tout à fait insuffisant et l'ambulatoire ne saurait compenser les lits.

Des données internationales validées établissent que lorsqu'un établissement atteint 85 % de sa capacité, il y a au-delà un risque statistique de perte de chance, c'est à dire une surmortalité de 30 %. Tout simplement parce que la saturation du personnel arrive plus vite, mais aussi parce que la suppression des lits va entraîner un sous-dimensionnement.
Cette analyse est validée par l'expérience : on a sous les yeux, le cas de l’épidémie de grippe l’hiver dernier 2016-2017 avec une surmortalité de 20.000 individus.
Il y a eu des morts sur des brancards, des personnes âgées y sont restées plusieurs heures faute de places, ce que l'on aurait pu éviter sur des brancards ...

On constate hélas que la politique de réduction se trouve au niveau local comme national. Pour le passé comme le futur.

En 10 ans de 2004 à 2014 à Fontainebleau : le nombre de lits de chirurgie est passé de 60 à 45 soit une baisse de 25 %. l'activité chirurgicale a été réduite de 22,64 % (13 978 journées hospitalisation contre 10 813 actuellement).
Les effets de la fusion-réorganisation de la chirurgie : 83 lits perdus, 3020 entrées en moins 2004-2014 : total de 83 lits de chirurgie (3020 entrées perdues/an soit 15904 journées) fermeture du bloc de 60 lits de Nemours (soit 10462 journées/an disparues) et suppression de 7 chirurgiens sur 10; fermeture en 2011 de 15 lits à Fontainebleau (-3165 journées/an); fermeture de 8 lits à Montereau (-2277 j./an)


Réduction capacitaire en lits et en mutation de services à Fontainebleau (2014-2020°
Le tableau ci dessous montre une perte de 61 lits en médecine partiellement compensée, mais au final l’hôpital perd 23 lits ce qui n’est pas souhaitable pour des raisons sanitaires.



Lits installés en hospitalisation complète
Source : Drees, enquête SAE.



Le sous-recrutement – le management du personnel


Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD) sont présentés comme des maisons de retraite médicalisées. Mais elles souffrent d'un sous effectif en général (en Allemagne, le personnel est deux fois plus nombreux), mais aussi pour les médecins.

         Il y a aussi des problèmes liés au numerus clausus. Par exemple ¼ des médecins ont du faire des études à l'étranger. On est obligé de fermer des hôpitaux ou des services pour faire face au manque de praticiens.
Les urgences Meaux ont failli temporairement fermées, si les agents des autres services ne s'étaient pas mobilisés.

         Enfin, en plus du sous-recrutement, le passage au 12 heures permet de faire des économies (2 équipes à gérer plutôt que 3), mais au détriment de la qualité de vie et de travail du personnel. A Fontainebleau, les conséquences sont palpables.

A Fontainebleau, corrélation de la baisse des effectifs – 12h et les absences




Les ressources - Les médicaments

Certains candidats proposent des remboursements à 100 % mais sur un panier de prestations et médicaments : c'est inadmissible ! Comment faire la différence entre une mauvaise et une bonne grippe ? D'ailleurs, le fait de ne pas traiter pour cause financière, c'est créer des risques supplémentaires de maladies sinon d'épidémie.
Une sécurité sociale intégrale doit être totale.

Il serait facile de faire des économies sur les produits de santé.
Par exemple, en Suède, il n'y a que 850 produits qui ont une AMM permettant le remboursement, en France, c'est 6000 !
Autre exemple, le traitement contre l'hépatite C vendu 80.000 € pour 12 semaines a été négocié à 43.000 € par le ministre. Mais en Inde, Afrique du Sud ou Algérie, les pays ont soit imposé des licences obligatoires, soit écarté le brevet. L'Algérie a proposé le même traitement à 1000 €n refusé pour des motifs de qualité mais plus sûrement de lien avec les magnats du médicament.

D'un point de vue général, il faut souligner que de fortes économies pourraient être obtenues.
Certains impôts pourraient être supprimés comme la taxe sur les salaires qui pèsent de 3,5 Mrds sur les hôpitaux et n'a absolument aucun sens. Cette taxe est étonnante en général : la puissance publique lève en effet un impôt sur elle-même : en 2001 on estimait que 41 % du produit de la taxe sur les salaires sont acquittés à l'aide de financements d'origine publique (budgets des hôpitaux, subventions publiques aux associations, budgets des caisses de sécurité sociale, etc.) ...
Une telle économie permettrait de financer sans difficulté les postes qui manquent.

Ouverture à la réflexion et à l'action

La solution absolue n'existant pas, on ne propose pas la destruction de toute médecine libérale, mais de mieux assurer la rémunération des médecins notamment dans les zones déficitaires en assurant une meilleure couverture avec un lien avec l'hôpital affirmé pour une chaîne de soins complètes. Rien n'interdirait d'envisager une rémunération forfaitaire de médecins libéraux réunis en coopérative territoriale avec une convention, en parallèle de centres publics de santé.

Bref, l'argent de la sécurité sociale et plus généralement des cotisants ne doit aller qu'à des opérateurs de service public, en tout cas qui ne profite pas pour en tirer un bénéfice commercial. C'est tout à fait antinomique avec les principes de la médecine.

L'organisation actuelle écarte les personnels, les élus et les patients du dialogue, désinforme largement, donne des pouvoirs exceptionnels à des non patriciens. Les fusions actuelles n'améliorent pas la situation mais la dégradent : 1+1< 2 !



Discussion générale

Le débat est ouvert avec la salle.

Le numérus clausus


Un numerus clausus destructeur face à une population en constante augmentation : 1980 : 8000; 1992-1999: 3600; 2016 : 7000; 2017 : 8000.



Un déficit de médecins a été organisé avec une logique absurde : moins de médecins, moins de prescriptions, de moins de dépenses.
Cependant, la densité de travail a augmenté, et les médecins ont d'autres aspirations, notamment en terme de qualité de vie.

Il n'y a d'ailleurs pas seulement un problème de démographie médicale mais une hiérarchie imposée et une dévalorisation de la médecine générale.
La formation continue a été sous organisée par le Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), qui n'est pas suffisamment représentatif de la diversité de la profession. On constate par exemple que les professeurs de médecine sont avantagés, comme double agent public ou encore comme bien représenté au Parlement ou avec des avantages en terme de cotisations sociales.

Mais même en terme de nombre, le travail du médecin est pollué par des considérations matérielles ou des obligations dispensables.
Ainsi, certains actes médicaux pourraient être mieux faits par d'autres (des actes techniques peuvent être délégués). Il existe par exemple des infirmières cliniciennes dans d'autres pays.

L'organisation de la pénurie est une arme permettant la destruction des hôpitaux par raréfaction du personnel.
L'imagerie médicale est ainsi en sous développement, alors que les praticiens privés sont mieux payés : au lieu de recourir à des praticiens publics moins chers, le service au sein d'un hôpital risque d'être remplacé par une externalisation.

La régression foncière et le démantèlement de l'hôpital de Fontainebleau


Le plan global de financement pluriannuel prévoit la cession de biens pour 4.2M €, répartie ainsi, 730 000 € au titre de la vente du C.R.M., 1.860.000 € au titre de la vente du bâtiment Philardeau et 1.610.000 € au titre de la vente des bâtiments anciens.
Ces cessions traduisent la restriction du territoire hospitalier et l'abandon de toute possibilité d'extension future de l'hôpital : c'est la condamnation de l'avenir.
 Le bâtiment le plus ancien est inscrit au titre des monuments historiques ce qui impose une conservation que l'acheteur devra respecter, et comporte une chapelle toujours desservie, alors cette affectation est, selon la jurisprudence du Conseil d’État, légale, gratuite, permanente et perpétuelle.

La volonté du maire cimenteur de Fontainebleau de favoriser la spéculation immobilière au détriment de la santé. Le projet de délocalisation au Bréau prévoyait un bétonnage massif du site historique de l'hôpital. Ne pouvant y parvenir, M. Valletoux obtient tout de même la constructibilité d'une large bande qui prolonge le quartier Chataux déjà destiné à la surdensité qui empiétait déjà sur le site hospitalier par une bande de 7 m
Ces manœuvres immobilières ne sont pas motivées par le service public de la santé mais par la volonté de construire à toute force, peu important l'avis des habitants ou les besoins hospitaliers.

Un membre du public confirme les informations du Collectif et ajoute qu'il a lui-même visité l'établissement. Il produit un rapport rédigé par ses soins sur la question historique et le gâchis que représente ce démantèlement.
Il considère que l'hôpital ancien sera cédé à hauteur de 100 lits à 15.000 € pièce pour un EPHAD privé, véritable privatisation d'un espace public qui aurait du resté affecté au service du public.

Un tel risque n'est cependant une fatalité. L'exemple de l'hôpital de Chalons en Champagne est là : il s'agissait de donner gratuitement des terrains militaires à la clinique privée, avec une construction par l'office local des HLM, alors que l'hôpital public végétait dans une absence de rénovation absurde. La mobilisation du public a entraîné la chute de  ce micmac.
La mobilisation paye, comme dans le cas de l'hôtel Dieu.

Un EPHAD même public est rentable : il paraîtrait raisonnable que le lieu reste affecté au service public. D'autant plus qu'un médecin PH est attaché spécialement aux lieux.

L'hôpital qui marche le mieux est un hôpital qui offre une continuité de la chaîne de soin, avec Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO), Soins de Suite et Réadaptation (dit moyen et long séjour, ou SSR, menacé à Fontainebleau !) et EPHAD.

La gouvernance


La Gouvernance de l’hôpital depuis la loi HPST
(Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital
et relative aux patients, à la santé et aux territoires) a changé la donne dans un sens antidémocratique, contre les personnels, les élus et les usagers.
Le Conseil d’administration qui comprenait des membres du personnel et avait des pouvoirs a disparu

Depuis les médecins et agents ont une part très limité de la gouvernance, les élus font de la figuration. Le Conseil de surveillance a un pouvoir très amoindri (comptes financiers et statuts). Le Directoire  est composé à 5/7 par la direction et  conseille le Directeur.
Le Directeur seul (imposé par l’Etat) dispose de très grands pouvoirs d’administration et de gestion

Fusion et  groupement hospitalier de territoire


La fusion a pour effet de détruire l’autonomie hospitalière et achever l’affaiblissement d’ensemble :
- Effet sur le service public : au lieu de renforcer les sites, on mutualise la pénurie
- Effet financier : des dettes mises ensemble plutôt que d’assurer un financement durable
- Effet sur le personnel : mutation interne entre les différents sites qui n'exige plus des formalités et donc imposée au personnel
- Effet sur la gouvernance : la direction commune en sort renforcée et les élus et personnels amoindris.

Le financement du Conglomérat résultant des la fusion pose des questions notamment sur l'étendu, les modalités et frais financiers du recours à l'emprunt.
Il convient de rejeter toute dette illégitime notamment qui repose sur des taux trop forts destinés à l'enrichissement d'opérateurs commerciaux.


Le groupement hospitalier de territoire (GHT) n'a pas la personnalité morale, mais entraîne une soumission et une réorganisation souterraine des services, avec une mise sous tutelle
Un hôpital support qui dirige l’ensemble (Melun qui plus est est en public-privé !) : cela risque de se transformer en une absorption pure et simple (c’est déjà dans le projet d’établissement pour plusieurs spécialités; déjà laboratoire et imagerie sont menacés)
Il y a l'imposition d’un Projet Médical Commun de territoire, par les services de l’État (Agence Régionale de Santé) et non pas par les médecins eux-mêmes.
Un démantèlement devient alors possible avec le transfert de services entraînant la dépossession des centres hospitaliers (labo, radio,…), la mise en place des pôles d’activité clinique ou médico-technique inter-établissements (ex : chirurgie – médecine – cancéro – spécialités médicales …etc…) à l’intérieur desquels « le fonctionnement et l’affectation des personnels médicaux et non-médicaux devra être géré en fonction des nécessités et des lieux de réalisation »

La coopération est acceptable, mais pas n'importe comment.

Plusieurs réunions avec les ARS démontrent que les GHT ne passent pas et ne correspondent pas à un territoire de santé, mais à une vue de l'esprit, un caprice administratif.


La sortie du GHT est tout à fait possible, d'autant plus que son utilité publique n'a jamais été constatée, que les territoires de santé n'ont aucun rapport avec les bassins de vie.

La dé-fusion sera plus difficile. Même si la fusion est regrettable, rien n'interdisait de lui donner un sens, non pas comme moyen de pression en vue de réduire effectifs, moyens et prestations, mais au contraire comme davier pour arracher les personnels finances qui manquent. Bref, on devrait "se battre pour le contenu plus que pour le contenant".

Quelle action pour demain ?


La coordination nationale a été représentée et présente son soutien à l'action du collectif local. Son délégué tient à rasséréner les participants en rappelant que l'Union fait la Force.

Sous couvert d’une fusion nécessaire et opportune (discours de M. Jégo dans la Republique de cette semaine) avec un discours  bienveillant (les lettres du directeur  « faisons ensemble » ), ce qu’il faut comprendre et  « mettre en lumière c’est le plan de casse  du service public des 3 hôpitaux du sud 77 ».

En terme de conclusion :
- se battre contre le GHT, en trouvant un bassin de vie comme secteur d'intervention
- exiger que la fusion ne soit pas synonyme de régression et exiger au contraire que les moyens existants avant la fusion soient conservés en totalité sinon augmentés, comme les recrutements
- surveiller l'aspect financier, tant en matière d'engagements de l'Etat qu'en privilégiant les prêts bonifiés par la puissance publique face aux intérêts générés par des emprunts privés

Les élus doivent être alertés, informés et poussés à agir dans ce sens en les responsabilisant.


Le public peut jouer un grand rôle, par voie de pétition ou autre.