mercredi 17 juillet 2013

Sénat :Question écrite au gouvernement ...

SENAT

Michel BILLOUT, sénateur

de Seine-et-Marne

Groupe CRC 

question au gouvernement



Avenir des structures de santé publique en Seine-et-Marne


Question n° 07446 adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
À publier le : 18/07/2013

Texte de la question :

     M. Michel Billout attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation sanitaire en Seine-et-Marne.
    Ce département, le plus grand d'Île-de-France, a subi ces dernières années, sous la pression du précédent Gouvernement, un mouvement de fermeture et de privatisation de services qui a laissé ses hôpitaux publics en situation difficile. La gestion libérale et purement comptable imposée aux hôpitaux a eu de graves répercutions en termes de compression de personnel, d'aggravation des conditions de travail et de baisse de qualité du service rendu.
  Dans les établissements de Melun, Fontainebleau et Montereau, notamment, les personnels dénoncent les restrictions budgétaires qui nuisent à la qualité des soins et s'inquiètent de la pérennité desservices.Ainsi, à l'hôpital de Montereau, est abandonné le chantier du pavillon mère-enfant qui devait accueillir le service de néonatalogie ainsi que la maternité, mais également des blocs chirurgicaux. Un service de réanimation comportant huit lits a bien été réalisé mais il est déjà menacé de fermeture à l'horizon 2014.
  La situation de l'hôpital de Fontainebleau n'est pas meilleure : les investissements indispensables à l'avenir de cet établissement ont été bloqués à cause d'un projet de nouvel hôpital public-privé qui a été abandonné depuis lors. Les incertitudes sur la construction du nouvel hôpital public demeurent, notamment au niveau de son financement. Les usagers et les personnels s'interrogent également sur la place qu'occupera cet établissement dans les projets de coopération souvent évoqués entre les quatre hôpitaux du sud seine-et-marnais.
   Le rapport réalisé en mars 2013 par un cabinet privé, validé en juin 2013 par l'agence régionale de santé, parle en effet d'un partenariat extrêmement poussé entre les cliniques et les hôpitaux sur ce secteur. Cela suscite des inquiétudes, d'autant que ce projet de collaboration entre les quatre établissements de santé a été réalisé dans une concertation très relative : une minorité de médecins et de directions ont été consultés, tandis qu'aucune consultation des syndicats, des personnels hospitaliers et des usagers n'a été menée.      
   Avec le lancement annoncé du futur hôpital public-privé de Melun, les personnels et les usagers des trois autres hôpitaux ont la crainte de voir de nouveaux services transférés au bénéfice du secteur privé comme c'est le cas avec la radiothérapie, l'imagerie médicale ou la chirurgie à Jossigny, dans le nord du département.
   Dans un contexte de baisse de pouvoir d'achat et de restriction d'accès aux soins d'un nombre de plus en plus important de la population, il souhaite donc connaître les dispositions que compte prendre le Gouvernement pour redonner les moyens aux établissements publics de santé de remplir leurs missions et de répondre aux besoins des usagers.

vendredi 12 juillet 2013

La République du 12/07/2013 : Fontainebleau Cinq ans de travaux pour un service médical flambant neuf


FontainebleauCinq ans de travaux pour un service médical flambant neuf

Claude Évin, directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France a donné son accord, le 4 juillet dernier, pour le projet de reconstruction de l’hôpital sur son emplacement actuel.

12/07/2013 à 13:59 par admin


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Le Conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Fontainebleau, présidé par Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et président de la Fédération Hospitalière de France, peut entrevoir désormais avec sérénité l’avenir de l’hôpital. « La modernisation des infrastructures vise à améliorer la qualité et la sécurité des soins, l’accueil et la prise en charge des patients », précise le maire. 1 200 professionnels de santé dont 140 médecins sont concernés. Avec un budget de 80 millions d’euros et 17 000 séjours par an pour la médecine, la chirurgie et l’obstétrique, le CH de Fontainebleau va ainsi disposer d’une infrastructure moderne et performante.
16 000 m2 reconstruits sur cinq ans
Les travaux qui devraient commencer en avril 2014 sont détaillés par Jérémie Sécher, le directeur du CH : « Ils débuteront par le transfert de la Maison de retraite à l’EHPAD et le service mortuaire vers la lingerie. Le bâtiment laissé vide sera détruit pour permettre la construction d’un bâtiment neuf pour accueillir tous les services d’hospitalisation et de pharmacie. S’y trouveront également les activités de maternité et de pédiatrie, se situant aujourd’hui dans le pôle Mère Enfant. Ce dernier, laisse la place aux urgences et aux activités ambulatoires. Le bâtiment Matry sera ensuite rasé, permettant l’aménagement d’une zone de réception pour la logistique. La création d’un espace d’accueil commun couvert à l’entrée principal de l’hôpital est également prévue. »
Le Centre Hospitalier proposera en outre une unité de surveillance continue, en proximité de l’actuel service de réanimation, et une unité de soins palliatifs à vocation territoriale. « Cette modernisation, au-delà de l’optimisation du travail va permettre le passage de 267 lits à 278. À terme, il y aura plus d’activités médicales dans les pavillons, précise le directeur de l’hôpital. Les soins ne seront pas perturbés, car les déménagements des services se feront lorsque le bâtiment principal sera construit. » 58 millions d’euros sont prévus pour ce projet immobilier, dont 27 millions d’euros d’aides accordées par l’État.
Vers un projet territorial de santé
« Le projet de modernisation de l’hôpital de Fontainebleau entre dans le cadre du projet médical territorial commun aux quatre hôpitaux, Fontainebleau, Melun, Montereau et Nemours », explique Frédéric Valletoux. « L’ARS, créé en avril 2010, discute avec les hôpitaux pour un projet médical commun et cohérent. Il s’agit que les quatre établissements du territoire travaillent ensemble, pour élaborer une offre complémentaire, assurant une meilleure prise en charge des besoins des patients, avec efficacité et proximité. Ce projet sera présenté en automne », déclare Claude Évin. Et Jérémie Sécher d’ajouter : « Il s’agit de disposer d’équipe intégrée qui travaillent ensemble sur le territoire. Cela concerne le domaine chirurgical ou l’imagerie. » « Un établissement ne peut pas à lui tout seul apporter une réponse aux besoins de proximité,conclut Claude Évin. Il faut qu’il y ait un maillage, une articulation entre les différentes spécialités ».
On comprend alors, dans ce contexte, que le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) entre Nemours et Fontainebleau devrait se poursuivre. D’ailleurs, l’intérim du directeur de l’hôpital de Fontainebleau à Nemours se poursuit et on peut très bien imaginer un seul directeur pour les deux établissements. Pour le personnel hospitalier, cette nouvelle organisation qui se dessine, signifie-t-elle à terme une menace pour l’emploi ? « Il ne s’agit pas de suppressions de postes mais d’évolution due à une organisation différente », rassure Claude Evin. Mais on peut s’attendre, au non-renouvellement des contractuels, qui risque de se traduire par une surcharge de travail pour un personnel hospitalier déjà lourdement sollicité, en cas d’absence de recrutement d’un personnel statutaire. reconstruit sur cinq ans.

Fontainebleau, 77

mercredi 3 juillet 2013

Communiqué USD CGT du 3 juillet 2013 : projet médical commun

3 Juillet 2013


COMMUNIQUÉ DE PRESSE  DE L’USD CGT
 SANTÉ ACTION SOCIALE DU 77

Transmis à la Presse (République et Parisien) pour la visite de Claude EVIN au CH FONTAINEBLEAU

L’USD CGT Santé Action Sociale 77 constate que la politique de santé poursuivie par l’ARS est la continuité parfaite du gouvernement précédent.

Les économies recherchées au travers des restructurations envisagées pour le sud Seine et Marne sont  reprises et concrétisées par le gouvernement Hollande.

Les outils de gestion, pour casser le service public et faire la part belle du secteur privé lucratif, sont superbement menés à terme par Mr EVIN, ex-Ministre PS puis directeur de l’ARS sous Sarkozy, toujours en place sous Hollande.

L’USD dénonce le projet médical commun aux 4 hôpitaux du département qui va déboucher sur des transferts d’activités médicales et chirurgicales sur l’hôpital de Melun, désigné pour le moment, comme référent.

L’objectif de cette restructuration est de créer un véritable entonnoir de recrutement des patients des 4 hôpitaux pour le secteur privé, dans le cadre de la plateforme publique/privée  à Melun.

Le projet médical pompeusement appelé commun, réalisé dans le plus grand secret (bonjour la transparence), est l’outil indispensable pour le gouvernement de gauche de privatiser les parties d’activités médicales, hyper rentables pour le privé et laisser « le reste » dans le service public.

L’USD dénonce et regrette le double langage du candidat Hollande et sa pratique en tant que Président.

Elle appelle tous les salariés et retraités à relever le défi contre ces Hommes corrompus au système capitaliste, en répondant positivement aux actions proposées.

Créons ensemble un mouvement pour dire NON à la CASSE programmée du service public.

Les 4 hôpitaux du sud du département, non seulement, ne doivent pas être amputés de leurs services existants mais retrouver progressivement les moyens grignotés au fil des années par la politique Sarkoziste.

Agissons pour le développement du secteur public seul garant de l’accès aux soins pour tous !