Communiqué
de presse CGT et FO
sur
le Conseil de Surveillance CH Sud 77
du
21 décembre 2017
Les
membres du Conseil de Surveillance du CH Sud 77, qui devaient voter le budget
2018 le 21 décembre 2017, comprenant des suppressions de postes hospitaliers, n’a pas eu le courage d'affronter les agents des 3
sites hospitaliers qui voulaient leur
parler.
Les
syndicats CGT et FO des 3 sites appelaient ce jour à un
rassemblement des agents et de la
population au conseil de surveillance qui devait avoir lieu à 17h sur le site
de Nemours et qui au dernier moment a été délocalisé à Montereau !
Des restructurations immédiates sont prévues. Elles auront pour conséquence de diminuer le nombre
de soignants tout en gardant la même
capacité de lits, mettant en danger la sécurité des soins auprès des
patients :
·
la centralisation des
activités blocs et de la stérilisation du site de Montereau engendreront la
mobilité du personnel et un impact financier et familial
·
La suppression de la
2ème infirmière la nuit dans les deux services de l’USC (Unité Surveillance
Continue) et CSG (Court Séjour Gériatrique) de Nemours, ainsi que des
aides-soignantes de cardiologie et de l’USC de Montereau mettront en danger la
prise en charge du patient
·
Des extensions des
activités HAD (Hospitalisation A Domicile) et CSG se feront à moyen constant
A cela s'ajoute le « plan efficience 2018 » qui prévoit des suppressions 160 à 180 de postes chez
les agents administratifs, techniques et logistique qui doivent déjà faire face à un sous-effectif vis à
vis de leur charge de travail.
La
direction a tenté de casser ce
mouvement par le rejet des préavis de grève déposés par les syndicats CGT FO et
CFDT. Elle a diffusé un communiquer interne
accusant des organisations syndicales « d’attiser une conflictualité
sociale en jouant sur les craintes des agents », alors que nous faisons
que de porter la parole des agents.
Malgré tout, à Nemours le rassemblement
a eu lieu à 17h.
Un
membre de la direction s’est tout de même déplacé pour écouter les agents et
les usagers.
Des
agents ont témoignés de leur souffrance
à devoir travailler dans des conditions
dégradées et dangereuses «j'ai eu mon diplôme pour soigner et pas pour
tuer », « j'ai la boule au ventre quand je viens travailler »,
« on peut se reposer sur les syndicats, pas sur la direction ». Des
usagers se sont exprimés : « Nous sommes attachés à notre Hôpital
public. Nous voulons être soignés sur place et pas à 20 ou 40 km. Comment vont faire les personnes âgées et ceux
qui n’ont pas de véhicule ? »
Les
syndicats CGT et FO prennent leurs responsabilités. Avec les
agents et les usagers
Nous
resterons mobilisés et organiserons l'unité pour un service public de proximité et de qualité qui ne peut pas
passer par 1 millions d’économies faites sur le personnel :
RETRAIT DU PLAN DE REDRESSEMENT FINANCIER -
MAINTIEN DES EMPLOIS :
AUCUNE SUPRESSION DE POSTES
SOIGNANTS, TECHNIQUES, ADMINISTRATIFS ET
LOGISTIQUE !
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