mercredi 26 juin 2013

La journée du 15 juin fut un moment exceptionnel de lutte !

Samedi 15 juin 2013 !

     La journée de mobilisation nationale à Paris a été un moment exceptionnel de lutte.

    Des quatre coins du pays, usagers, agents du public et salariés du privé ont exprimé leur exigence d’un grand service public de santé et d’action sociale qui répondent aux besoins de tous, où que soit le lieu de vie et quels que soient ses moyens.

    A l’appel des nombreuses organisations, les manifestants ont revendiqué un financement ambitieux de la protection sociale, pour la consolider et la renforcer, pour en finir avec son démantèlement.

     Avant le départ de la manifestation, sur la place de la Bastille, il y eut différentstémoignages, notamment sur la réalité vécue dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

      Moment intense ! Les salariés du centre hospitalier de Saint-Nazaire ont raconté leur bataille contre le partenariat public-privé préconisé lors de la reconstruction de cet établissement ...

     Cette journée de mobilisation représente une étape.

     Les actions, dans les établissements du sud de la Seine et Marne notamment, se poursuivent afin de s’opposer aux restructurations et aux fermetures de services.

     Dès maintenant, le CDHPF met tout en œuvre pour créer les conditions de l’élargissement de  la mobilisation  afin d' obtenir la mise en place d'un projet de santé public de proximité sur notre territoire, autour d’hôpitaux de plein exercice.

mercredi 19 juin 2013

La République du 19 juin 2013 : Montereau-Fault-Yonne Les hospitaliers du sud 77 en colère

Montereau-Fault-YonneLes hospitaliers du sud 77 en colère

19/06/2013 à 14:09 par Julien Van Caeyseele

Samedi, des agents hospitaliers de l’hôpital de Montereau ainsi que leurs représentants CGT et ceux des hôpitaux de Nemours et de Fontainebleau, se sont rassemblés devant l’hôtel de ville de Montereau. Objectif : dénoncer les baisses de moyens alloués à l’hôpital public du sud Seine-et-Marne et s’opposer à la logique de complémentarité des quatre hôpitaux (Nemours, Melun, Montereau et Fontainebleau) voulue par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. « Nous sommes dans une logique de rentabilité de l’hôpital public », déplore Isabelle Rose, déléguée CGT de l’hôpital de Montereau. Et de s’insurger contre la baisse des effectifs, la fermeture des services et « l’entêtement de la direction qui reste sourde à toutes les protestations du personnel. »
Pour rendre plus audible leurs revendications, ils se sont ensuite rendus à la manifestation nationale qui débutait, samedi après midi, sur la place de la Bastille à Paris.
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jeudi 13 juin 2013

Conseil municipal de 13 juin 2013 de Saint Pierre les Nemours

PROCES-VERBAL DE LA REUNION
DU CONSEIL MUNICIPAL

JEUDI 13 JUIN 2013 à 20 h

Centre hospitalier de Nemours

Monsieur le Maire évoque le départ de Monsieur Bruno MORETTE, Directeur du centre hospitalier de
Nemours et la mise en place d’un groupement de coopération sanitaire (G.C.S.) associant des membres
des conseils de surveillance, des médecins, le directeur adjoint de l’hôpital de Nemours et le directeur
de l’hôpital de Fontainebleau qui prendra l’intérim de l’Hôpital de Nemours.
Il conviendrait d’être vigilant sur l’organisation et le fonctionnement de ce groupement compte tenu de
certaines problématiques décisionnelles et financières.

mardi 4 juin 2013

La République du 4 juin 2013 : Nemours Hôpital : la mobilisation s'amplifie

NemoursHôpital : la mobilisation s'amplifie

Une cinquantaine de personnes ont défilé pour dénoncer la baisse des budgets et les suppressions de postes

04/06/2013 à 13:37 par thomas.martin
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Au fur et à mesure des manifestations, la contestation s’amplifie. Après avoir déjà tenté à de nombreuses reprises – la dernière date du 29 mars – d’interpeller le Conseil de surveillance sur les « restructurations sans fin » mis en place par l’Agence Régionale de Santé 77, le syndicat CGT du Centre Hospitalier de Nemours a organisé une manifestation d’une plus grande ampleur. Environ une vingtaine il y a deux mois, ils étaient vendredi dernier un peu plus d’une cinquantaine de personnes (CGT du CH de Nemours et Montereau, Union Locale et Départementale CGT regroupant des syndicalistes de Corning, des Finances publiques, Keraglass, le Centre d’Orientation Sociale de Nanteau-sur-Lunain, ou encore des usagers) à défiler à pied dans les rues de Nemours depuis l’église jusqu’à l’hôpital pour ensuite pouvoir intervenir en début de Conseil de surveillance, en présence de Laurent Legendart, Directeur Territorial de l’ARS 77, et de la députée-maire Valérie Lacroute, présidente du Conseil.

Insoutenable

Leur slogan ? « Pour l’hôpital, plus de moyens, c’est pour les usagers, de meilleurs soins !  » Ce qu’ils dénoncent ? Principalement – depuis que l’ARS a validé le projet de Groupement de Coopération Sanitaire entre l’hôpital de Nemours et celui de Fontainebleau le 8 mars dernier – la « réduction des budgets des services gériatrie et psychiatrie d’une grande brutalité », matérialisés par de « multiples suppressions de postes » (6 en gériatrie, 5 en psychiatrie, sans compter le non-renouvellement de nombreux contractuels selon le syndicat), alors que les deux entités concernées sont censées être des pôles d’excellence. Le projet de GCS, ainsi que celui du CHT (Communauté Hospitalière de Territoire entre Nemours, Fontainebleau, Montereau et Melun) sont également pointés du doigt, ces derniers « accélérant les surpressions de postes et services ». 
Conséquences pour Stéphanie Faury, infirmière et membre de la CGT : « Les conditions de travail vont devenir de plus en plus insoutenables. Les soignants sont déjà épuisés, en sous-effectif, ne sont pas remplacés, ne peuvent pas partir en vacances et sont même rappelés pendant leurs congés. En psychiatrie, la réduction de leur nombre remet également en cause leur sécurité. Sans compter l’incidence sur la prise en charge des patients, qui va inexorablement se détériorer. »
Quota
Des arguments qui n’ont pas pesé bien lourd une nouvelle fois (voir l’interview de Valérie Lacroute ci-dessous) lors de l’exposé alarmant de la petite délégation syndicaliste en début de Conseil de surveillance. « Lorsque l’on a commencé à dire que l’on était là pour défendre un hôpital 100 % public, de proximité et permettant de répondre aux besoins de la population, ils n’ont rien voulu entendre, raconte Maxime Martin, secrétaire général de l’Union Locale CGT. Le seul mot qu’ils ont à la bouche, c’est celui de «quota ». Ils gèrent l’hôpital comme une entreprise et restent enfermés dans leur projet de restructuration consistant à faire des bénéfices aux dépens de la santé des patients et des conditions de travail. » 
« On nous a également rétorqué que notre syndicat ne représentait absolument pas la population hospitalière, renchérit Stéphanie Faury. Sauf que nous sommes de plus en plus nombreux à venir manifester, que l’on est justement soutenu par la population et que l’on est crédible dans les différents services du CH auprès des agents qui n’en peuvent plus et qui, même s’il leur est difficile de se libérer pour manifester à nos côtés, sont derrière nous. »
Autre interrogation : le départ au 1er juillet prochain de Bruno Morette, directeur général du CH nemourien, dont l’intérim sera assuré par le directeur du CH de Fontainebleau, Jérémie Secher. Une nouvelle pas vraiment appréciée par la CGT, qui redoute une direction commune avec l’hôpital bellifontain, « annonçant d’autres restructurations sur Nemours au vu du budget prévisionnel déficitaire » selon la CGT.
Quoi qu’il en soit, la fédération CGT Santé et Action sociale a donné rendez-vous le samedi 15 juin prochain à Paris pour une manifestation nationale afin de continuer la mobilisation.
Nicolas FILLON

lundi 3 juin 2013

Pour un grand service public de santé, tous à Paris, samedi 15 juin 2013

Appel de la Coordination Nationale des Comités de Défense
des Hôpitaux et Maternités de Proximité

La Santé, l’Action sociale, la Protection sociale

malades des plans d’austérité !

Il est urgent d’agir !

     Chaque jour, de plus en plus de gens renoncent aux soins, les droits sociaux sont bafoués, les prises en charge du handicap et de la perte d’autonomie deviennent inaccessibles.

     Parce que nous refusons :

- les suppressions d’emplois, la dégradation des conditions de travail qui mettent sous pression les professionnels et aggravent les délais d’attentes et les conditions d’accueil et de soin,
- l’étranglement financier des structures,
- les restructurations, les fermetures d’établissement et de services hospitaliers, sociaux et médicosociaux,
- les déserts médicaux,
- la marchandisation de la santé et du social,
- les dépassements d’honoraires, les franchises, les déremboursements et les forfaits,
- les prédateurs financiers qui spéculent sur la santé et le vieillissement de la population au détriment des usagers et des conditions de travail des salariés,

     nous exigeons :

- un grand service public de la santé et de l’action sociale,
- le retour à une protection sociale, ouverte à toute la population, basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins »
- une réponse à tous les besoins sociaux pour mettre fin à toutes les formes d’exclusion,
- l’accès à des soins de qualité pour toutes et tous partout de façon permanente,
- l’arrêt immédiat des restructurations et fermetures pour en finir avec la loi HPST,
- la défense et l’amélioration des statuts et des conventions collectives,
- des emplois plus nombreux et qualifiés répondant aux besoins.

Nous appelons à participer massivement

à la manifestation nationale unitaire

à Paris

  samedi 15 juin 2013, 13 h 30,

de la Bastille à la Nation !
 
Toutes et tous ensemble

pour un financement de la protection sociale

et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins,

pour un grand service public de santé

et d’action sociale !
 
Organisations signataires, membres de Notre Santé en Danger : Act Up-Paris, Act Up-Sud Ouest, AMUF, ATTAC France, CADAC, Collectif 20°-Tenon, Comité de soutien au Dr Poupardin, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Femmes égalité, La santé n'est pas une marchandise, Réseau éducation populaire, Résistance sociale, UNRPA, Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, Fédération CGT santé et action sociale, Fédération Sud santé sociaux, Sud santé AP-HP, Syndicat de la médecine générale, Syndicat National des Chirurgiens-Dentistes de centre de santé, Union fédérale Sud protection sociale, Union Syndicale des Médecins de centre de santé, Union syndicale de la psychiatrie, Union syndicale Solidaires

Avec le soutien des organisations membres de Notre Santé en Danger : Alternatifs, Fase, GA, GU, NPA, PCF, PCOF, PG, République et socialisme.

Le lien ci-dessous permet d'accéder au site de la Coordination Nationale :


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