mercredi 8 mai 2013

Schéma directeur de la Région Ile-de-France : le collectif participe à l'enquête publique

Qu'est-ce que le SDRIF, Schéma directeur
de la Région Ile-de-France  2030 ?

Un projet d'aménagement !
Un projet de société !
Un document d'urbanisme !

  •  A quoi ressemblera l'Ile-de-France en 2030 ?

  • Population, logements, emploi, développement économique, transport en commun, voirie, espaces naturels, inégalités spatiales, sociales, économiques, ... sont autant de préoccupations qui concernent tous les acteurs de la Région, du citoyen aux instances nationales.



  • Le SDRIF est donc un projet de société qui doit répondre de manière concrète aux besoins de la population pour préparer aujourd'hui l'Ile-de-France de demain.


Révision du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France

Enquête publique du 28 mars au 14 mai 2013

Contribution du CDHPF

     Le Collectif de Défense de l’Hôpital Public de Fontainebleau, CDHPF, tient à souligner les enjeux spécifiques du département de la Seine et Marne en matière de santé :

  • développement des maladies chroniques,
  • développement des maladies infectieuses,
  • surmortalité féminine par cancer,
  • surmortalité infantile.
Nos références : Rapport de l’Observatoire Régional de Santé, ORS

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     Cette analyse est à mettre en relation avec :

  • la qualité insuffisante du logement,
  • les pollutions sonores et atmosphériques, …

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     Cette analyse est à mettre en lien avec des problématiques transversales majeures :

  • les inégalités sociales,
  • les inégalités territoriales de santé fortement marquées.
Nos références : Forum ARS – Ile-de-France, « Urbanisme et Santé », 27/02/2013 dont on lira quelques interventions :

M. HUCHON, président du Conseil Régional Ile-de-France : 1/6ème de la population francilienne manque de moyens pour se soigner,… augmentation du paupérisme, …désert médical, …besoin d’une autre politique de santé.

M. CHAUVIN, directeur INSERM : « les inégalités sociales contribuent à l’inégalité d’accès aux soins,… »

M. LEVY, chercheur ENSA Paris Val-de-Seine : « aujourd’hui, il faut repenser les schémas d’urbanisme qui sont à l’origine des problèmes de santé… »

Mme. BARBE, DRIA : « les problèmes de santé et environnementaux doivent être des priorités du SDRIF à venir,… ».

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     L’accroissement de l’espérance moyenne de vie entraîne des projections d’augmentation de plus de 48% de la population francilienne de plus de 60 ans.
     Les groupes 75 ans et surtout 85 ans et plus doubleraient avec de fortes disparités départementales et infra-départementales.
Nos références : Observatoire Régionale de Santé, ORS

     Les attentes majeures des habitants franciliens en matière :
  • d’information,
  • d’accès à la santé,
  • ainsi que le souhait de parcours fluide, sécurisé, rapide et de proximité

sont des exigences incontournables.

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     Le CDHPF demande l’élaboration et la mise en place urgente d’une politique régionale de santé qui rassemble tous les acteurs afin d’assurer :

  • le rééquilibrage de l’offre hospitalière très concentré aujourd’hui au cœur de la région alors que le développement de la population se situe hors cœur d’agglomération notamment dans le sud seine-et-marnais.
  • l’organisation de l’offre de soins de premier recours et des urgences dans le cadre d’hôpitaux publics de proximité et de plein exercice.
  • la lutte contre les disparités territoriales, médicales et médico-sociales en ce qui concerne les personnels, médecins, infirmiers et paramédicaux. La création d’un CHU en Seine-et-Marne répondrait à cette problématique. L’augmentation du Numerus clausus est une nécessité absolue.
  • la revalorisation de la politique de prévention et sa mise en œuvre effective notamment par la relance de la médecine scolaire.

     Le CDHPF souhaite que soit revu le PRS élaboré par l’ARS afin d’intégrer les éléments ci-dessus dans les programmes d’action et d’investissement.

     Des contrats locaux de santé, dans le cadre des besoins territoriaux et de la lutte contre les déserts médicaux doivent compléter et s’impliquer dans une politique cohérente et coordonnés aux besoins clairement identifiés :

  • ces contrats doivent intégrer des structures nouvelles telles les centres publics de santé (un seul en Seine-et-Marne à Ponthierry) dans les zones où s’amorcent les désertifications médicales.
  • ces centres publics de santé, à l’initiative des collectivités territoriales, en relation avec les hôpitaux publics sont la garantie d’un accès à la santé pour tous : secteur 1,  médecine générale, spécialistes, paramédicaux, excluant les dépassements d’honoraires

     La Région devra intégrer en urgence ce maillage de centres publics de santé et de mettre  œuvre son implantation.


 CONCLUSION 

     Ainsi, le CDHPF demande que l’accès de tous au service public santé soit, avec le logement social, l’une des priorités essentielles du SDRIF.

     Ce document d’aménagement, d’urbanisme et de planification doit proposer :

- une organisation forte du territoire,

-répondre, par une offre publique de soins performants et accessibles à tous, aux besoins des franciliens :

maintien des 4 hôpitaux publics de plein exercice dans  sud de la Seine-et-Marne dans le cadre d’un projet de territoire à définir  

- création d’un CHU en Seine-et-Marne et augmentation du numerus clausus des jeunes médecins,

- création d’un réseau de centres publics de santé dans les zones où s’amorcent les désertifications médicales,

- intensification de la présence de la médecine scolaire,

- développement des services sociaux,

- développement des équipements publics pour la petite enfance,

- développement prioritaire des EHPAD publics.

     L’ensemble de ces équipements doit, répétons-le,

être accessible à tous

sans aucun dépassement d’honoraires.

dimanche 5 mai 2013

Communication de l'Intersyndicale "sud 77"

UFAS santé     CGT     FO     SUD  

INTERSYNDICALE   « SANTÉ SUD 77 »

 STOP A LA CASSE DE LA SANTÉ !

           Depuis plus de 20 ans l’Etat a laissé les hôpitaux publics du sud Seine-et-Marne (CH Fontainebleau, Melun, Montereau, Nemours) se dégrader :
  • aucune volonté politique sérieuse pour constituer des équipes médicales et soignantes étoffées nécessaires à chacun de nos hôpitaux pour assurer des soins de qualité.
  • absence d’investissements immobiliers, matériel médical et non médical, aboutissant à des structures inadaptées aux besoins de la population et aux évolutions médicales.

    Le personnel, toutes catégories professionnelles confondues, dénonce la dégradation des conditions de travail dues à la réduction des effectifs.
     Cette pénurie généralisée rend impossible la mission première des hôpitaux publics de soigner la population dans de bonnes conditions sans dépassement d’honoraires.

     La politique de santé appliquée par les gouvernements successifs, au travers de l’Agence Régionale de Santé et ses bras armés que sont les directeurs d’hôpitaux, organise à huis clos depuis septembre 2012, une restructuration de la pénurie des hôpitaux du sud 77.


      Rien de positif ne sortira de cette démarche secrète et comptable tant que les usagers, les personnels et les partenaires sociaux en seront exclus !

      Les syndicats (Autonome, FO, CGT et Sud Santé) réunis le 23 avril 2013, en Intersyndicale « Santé sud 77 », dénoncent unanimement ces pratiques technocratiques et exigent, au titre de partenaires, d’être associés pleinement aux projets de coopération et de complémentarité, en cours et à venir, des hôpitaux de Fontainebleau, Melun, Montereau, Nemours.

     Nous demandons à être reçus par :
  • Le Préfet,
  • L’Agence Régionale de Santé 77 et Ile de France,
  • Le Conseil Général,
  • Le Conseil Régional