26 avril 2013
INTERSYNDICALE « SANTÉ SUD 77 »
Autonome - FO - CGT - SUD SANTE
A LA CASSE DE LA SANTÉ !
Depuis plus de 20 ans l’Etat a laissé les hôpitaux publics du sud Seine-et-Marne (CHFontainebleau, Melun, Montereau, Nemours) se dégrader :
- Aucune volonté politique sérieuse pour constituer des équipes médicales
et soignantes étoffées nécessaires à chacun de nos hôpitaux pour assurer
des soins de qualité.
- Absence d’investissements immobiliers, matériel médical et non médical, aboutissant à des structures inadaptées aux besoins de la population et aux évolutions médicales.
Le personnel, toutes catégories professionnelles confondues, dénonce la
dégradation des conditions de travail dues à la réduction des effectifs.
Cette pénurie généralisée rend impossible la mission première des hôpitaux publics de soigner la population dans de bonnes conditions sans dépassement d’honoraires.
La politique de santé appliquée par les gouvernements successifs, au travers
de l’Agence Régionale de Santé et ses bras armés que sont les directeurs d’hôpitaux, organise à huis clos depuis septembre 2012, une restructuration de la pénurie des hôpitaux du sud 77.
Rien de positif ne sortira de cette démarche secrète et comptable tant que les
usagers, les personnels et les partenaires sociaux en seront exclus !
Les syndicats (Autonome, FO, CGT et Sud Santé) réunis le 23 avril 2013,
en Intersyndicale « Santé sud 77 », dénoncent unanimement ces pratiques
technocratiques et exigent, au titre de partenaires, d’être associés pleinement
aux projets de coopération et de complémentarité, en cours et à venir, des
hôpitaux de Fontainebleau, Melun, Montereau, Nemours.
Nous demandons à être reçu par :
- Le Préfet,
- L’Agence Régionale de Santé 77 et Ile de France,
- Le Conseil Général,
- Le Conseil Régional
NON A un mariage (un seul directeur)
NON Pour 4 enterrements …. (pour 4 CH)
USD CGT 77, CH FONTAINEBLEAU, CH MELUN, CH NEMOURS
vendredi 26 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
Avenir des hôpitaux du sud 77 : question à la ministre de la santé
Avenir des structures de santé publique
en Seine-et-Marne
Michel BILLOUT
sénateur de Seine-et-Marne
groupe communiste, républicain et citoyens
Question n° 0460S adressée
à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé
Texte de la question :
Texte de la question :
M. Michel Billout attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation sanitaire en Seine-et-Marne. Ce département, le plus grand d'Île de France, a subi ces dernières années, sous la pression du précédent Gouvernement, un mouvement de fermetures et de privatisations de services qui ont laissés ses hôpitaux publics en situation difficile. La gestion libérale et purement comptable imposée aux hôpitaux a eu de graves répercutions en terme de compression de personnel, d'aggravation des conditions de travail et de baisse de qualité du service rendu.
Dans les établissements de Melun, Fontainebleau et Montereau, notamment, les personnels dénoncent les restrictions budgétaires qui nuisent à la qualité des soins et s'inquiètent de la pérennité des services.
Ainsi, à l'hôpital de Monterau, est abandonné le chantier du pavillon mère-enfant qui devait accueillir le service de néonatalogie ainsi que la maternité mais également des blocs chirurgicaux. Un service de réanimation comportant huit lits a bien été réalisé mais il est déjà menacé de fermeture à l'horizon 2014.
La situation de l'hôpital de Fontainebleau n'est pas meilleure : les investissements indispensables à l'avenir de cet établissement ont été bloqués à cause d'un projet de nouvel hôpital public/privé aujourd'hui abandonné. Pour autant les incertitudes sur le devenir de l'hôpital public demeurent. Va-t-il rester de plein exercice, être modernisé Il s'interroge sur la place qu'occupera cet établissement dans les projets de coopération souvent évoqués entre les quatre hôpitaux du sud Seine-et-Marnais.
Avec le lancement annoncé du futur hôpital public/privé de Melun, quelles certitudes ont les personnels et les usagers des trois autres hôpitaux de ne pas voir fermer des services au bénéfice du secteur privé comme c'est le cas avec la radiothérapie, l'imagerie médicale ou la chirurgie à Jossigny, dans le nord du département.
Dans un contexte de baisse de pouvoir d'achat et de restriction d'accès au soins d'un nombre de plus en plus important de la population, le sénateur souhaite connaître les dispositions que compte prendre le gouvernement pour redonner les moyens aux établissements publics de santé de remplir leurs missions et répondre aux besoins des usagers.
mardi 16 avril 2013
Yonne républicaine du 16 avril 2013 : Montereau : Visite tendue pour Claude Evin
MONTEREAU-FAULT-YONNE SANTÉ*
Visite tendue pour Claude Evin
Le mardi 16 avril 2013
Photo © Mélanie Marois
Claude Évin, président de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, a annoncé une aide de 16,5 millions d’euros à l’hôpital de Montereau (Seine-et-Marne), hier. Et rencontré une quarantaine d’agents, inquiets de la pérennité des services.
Alors que le centre hospitalier de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) a lancé un « plan de retour à l’équilibre » et que le personnel s’interroge sur l’avenir de l’établissement, la visite de Claude Évin, président de l’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, était très attendue, hier soir.
L’ex-ministre de la Santé a été accueilli par une soixantaine d’agents hospitaliers qui ont débrayé dès 16 heures. « Cigogne, oui?; pigeon, non », prévenaient les pancartes du personnel de la maternité et du service de néonatalité, fermé en début d’année. D’autres agents évoquaient aussi la fermeture de la réanimation, inaugurée le 18 mars dernier.
« Travailler en complémentarité »
« J’ai donné l’autorisation pour la réanimation cette année, mais c’est vrai qu’il faudra réfléchir à une complémentarité avec l’hôpital de Melun », répond vaguement le président de l’ARS. Alors, fermeture ou pas fermeture?? « La décision n’est pas prise. » Mais la question est sur la table.
« Je ne suis pas venu ici annoncer la mort de cet hôpital. Je suis venu dire qu’il a un avenir, rassure Claude Évin. Il faut qu’il se modernise, mais raisonnablement. Il faut établir une stratégie de groupe hospitalier public du sud Seine-et-Marne. » Hier, il est venu redire au conseil de surveillance de l’hôpital qu’il faut « travailler en complémentarité avec les hôpitaux de Nemours, Fontainebleau et Melun ».
« Les restrictions budgétaires nuisent à la qualité des soins », critique le personnel. « Ce n’est pas pour des questions de moyens, assure le président de l’ARS. C’est une question de démographie médicale. Si vous n’avez pas de médecins, vous n’avez pas d’activité. »
« Dix à quinze personnes vont être redéployées dans d’autres services, qui ne correspondent pas à leur formation ou à leur choix de carrière », exposent les agents de la maternité. « Oui, confirme Alain Slama, directeur de l’hôpital. On a moins de besoin en pédiatrie, plus en gériatrie. Ça correspond aussi à une évolution des besoins dans la prise en charge des patients. »
Du côté des investissements, Claude Évin a annoncé une enveloppe de 16,5 millions d’euros d’aides sur trois ou quatre ans. Elle permettra, entre autres, la rénovation de la maternité dont le lancement des travaux est toujours fixé à fin 2013-début 2014. « Mais nous ne commencerons les investissements qu’une fois que nous aurons rétabli notre équilibre financier », précise Alain Slama. L’objectif est d’y parvenir d’ici la fin de l’année.
Mélanie Marois
melanie.marois@centrefrance.com
Visite tendue pour Claude Evin
Le mardi 16 avril 2013
Photo © Mélanie Marois
Claude Évin, président de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, a annoncé une aide de 16,5 millions d’euros à l’hôpital de Montereau (Seine-et-Marne), hier. Et rencontré une quarantaine d’agents, inquiets de la pérennité des services.
Alors que le centre hospitalier de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) a lancé un « plan de retour à l’équilibre » et que le personnel s’interroge sur l’avenir de l’établissement, la visite de Claude Évin, président de l’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, était très attendue, hier soir.
L’ex-ministre de la Santé a été accueilli par une soixantaine d’agents hospitaliers qui ont débrayé dès 16 heures. « Cigogne, oui?; pigeon, non », prévenaient les pancartes du personnel de la maternité et du service de néonatalité, fermé en début d’année. D’autres agents évoquaient aussi la fermeture de la réanimation, inaugurée le 18 mars dernier.
« Travailler en complémentarité »
« J’ai donné l’autorisation pour la réanimation cette année, mais c’est vrai qu’il faudra réfléchir à une complémentarité avec l’hôpital de Melun », répond vaguement le président de l’ARS. Alors, fermeture ou pas fermeture?? « La décision n’est pas prise. » Mais la question est sur la table.
« Je ne suis pas venu ici annoncer la mort de cet hôpital. Je suis venu dire qu’il a un avenir, rassure Claude Évin. Il faut qu’il se modernise, mais raisonnablement. Il faut établir une stratégie de groupe hospitalier public du sud Seine-et-Marne. » Hier, il est venu redire au conseil de surveillance de l’hôpital qu’il faut « travailler en complémentarité avec les hôpitaux de Nemours, Fontainebleau et Melun ».
« Les restrictions budgétaires nuisent à la qualité des soins », critique le personnel. « Ce n’est pas pour des questions de moyens, assure le président de l’ARS. C’est une question de démographie médicale. Si vous n’avez pas de médecins, vous n’avez pas d’activité. »
« Dix à quinze personnes vont être redéployées dans d’autres services, qui ne correspondent pas à leur formation ou à leur choix de carrière », exposent les agents de la maternité. « Oui, confirme Alain Slama, directeur de l’hôpital. On a moins de besoin en pédiatrie, plus en gériatrie. Ça correspond aussi à une évolution des besoins dans la prise en charge des patients. »
Du côté des investissements, Claude Évin a annoncé une enveloppe de 16,5 millions d’euros d’aides sur trois ou quatre ans. Elle permettra, entre autres, la rénovation de la maternité dont le lancement des travaux est toujours fixé à fin 2013-début 2014. « Mais nous ne commencerons les investissements qu’une fois que nous aurons rétabli notre équilibre financier », précise Alain Slama. L’objectif est d’y parvenir d’ici la fin de l’année.
Mélanie Marois
melanie.marois@centrefrance.com
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