dimanche 1 décembre 2019
vendredi 22 novembre 2019
La république du 22 novembre 2019 : Le coup de gueule des « manipulateurs radio » de l’hôpital
Fontainebleau – Nemours – Montereau. Le coup de gueule des « manipulateurs radio » de l’hôpital
Ils se disent méconnus et mal considérés : le personnel manipulant les patients en électro et radiologie a fait grève jeudi pour tirer la sonnette d’alarme.

« On est des inconnus », nous dit une manipulatrice de l’hôpital, en grève jeudi comme ses 19 autres collèges. Les « manipulateurs » des trois sites du sud 77 (Fontainebleau, Nemours et Montereau) ont répondu massivement à l’appel lancé par la profession au niveau national pour alerter sur la dégradation de leurs conditions de travail.
Les manipulateurs radio sont ceux qui assurent les radios et scanners en plaçant les patients, et en intervenant sur les machines. « Nous sommes un maillon central et méconnu de l’hôpital. On veut simplement que l’on reconnaissance la pénibilité de notre travail », explique une gréviste.
Jeudi, dix d’entre eux étaient donc en grève, quand les dix autres étaient au travail, permanence des soins oblige : « on a posé des banderoles pour expliquer aux patients notre situation et on a tourné comme pour un week-end ». Les manipulateurs ne bénéficient pas de la prime accordée lorsque l’on est en contact avec les patients et représentent le seul corps de métier qui doit assurer une présence 24 h sur 24. Avec le temps, les agents n’arrivent plus à poser leurs congés et la fatigue s’accumule : « nous faisons beaucoup d’heures, et on ne veut plus nous payer les jours que nous ne pouvons pas prendre».
Deux renforts arrivent
Du côté de la direction, qui a rencontré le personnel avant la grève pour faire le point sur les revendication, on explique avoir « anticipé deux remplacements qui arriveront fin 2019. Nous leur avons proposé des recrutements en CDI. Nous faisons très attention sur ces métiers en tension. On a prévu de valoriser les salaires des contractuels pour qu’il y ait un principe d’équipe ».
En attendant les renforts, le personnel se sent délaissé : « nous ne sommes plus du tout encadrés. Il n’y a plus qu’un seul responsable pour les trois sites. On est livrés à nous-mêmes et on doit faire face au mécontentement des patients quand on est en sous-effectif ». Avant la grève, la direction avait prévu une rencontre le 18 décembre prochain pour écouter leur problématique : « Nous avons rénové une partie du matériel, mais on sait que ce n’est pas un poste facile. On fera le point individuellement avec eux ».
Yoann VALLIER
vendredi 25 janvier 2019
PETITION Pour un Centre Public de Santé à Avon aux Fougères, une priorité !
COLLECTIF DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU
Association loi 1901Site : http://collectif-hopital-fontainebleau.blogspot.fr/
Courriel :
cdhp.fontainebleau@gmail.com
PETITION
Pour un Centre Public de Santé à Avon
aux Fougères, une priorité !
L’accès à la santé est un droit et un besoin
primordial.
Un bilan des structures médicales de
santé de proximité montre la nécessité et l’urgence de création d’un CENTRE
PUBLIC DE SANTE complétant utilement l’offre médicale actuelle de la ville
d’Avon :
Ø La localisation d’un tel centre dans le quartier des Fougères
est une priorité.
Ø Depuis 2015, les habitants sont confrontés aux plus
grandes difficultés pour accéder à des soins de proximité.
Ø Le CENTRE PUBLIC DE SANTE offre des tarifs de secteur
1 sans dépassement d’honoraires.
Tous les moyens de nature juridique et financière permettent
de créer un Centre Public de Santé :
ü La loi autorise un Centre Hospitalier Public à implanter
une telle structure.
ü Les instances locales, départementales et régionales
peuvent légalement apporter des financements.
.
ü La convention pluriannuelle « ACTION CŒUR DE
VILLE » prévoit des subventions.
ü Ce centre a sa place dans le cadre de la reconstruction
annoncée du Centre Commercial des Fougères. Ce projet doit prévoir une surface
suffisante pou répondre aux besoins de cette activité médicale et de son
développement.
ü
Le CDHPF appelle
tous les citoyens à soutenir sa démarche.
Avec
le soutien de la population, le CDHPF
interviendra auprès des élus locaux, départementaux et régionaux afin d’exiger la création d’un CENTRE PUBLIC DE SANTE aux Fougères.
NOM prénom
|
Mail
|
Signature
|
jeudi 1 novembre 2018
Réunion publique du 14/11/18 : POUR UN CENTRE PUBLIC DE SANTE AUX FOUGERES
COLLECTIF DE DEFENSE DE L’HOPITAL PUBLIC DE FONTAINEBLEAU
Association loi 1901
Courriel : cdhp.fontainebleau@gmail.com
POUR UN CENTRE
PUBLIC DE SANTE
AUX FOUGERES
L’accès à la santé est un besoin primordial. Pourtant, depuis 2015, les
1700 habitants du quartier des Fougères sont confrontés aux plus grandes
difficultés pour accéder à des soins de proximité.
Le
CDHPF organise une réunion publique pour rechercher une solution à la pénurie
de médecins. Il pense à la création d’un Centre
Public de Santé. C’est une structure qui offre des tarifs de secteur 1 sans
dépassement d’honoraires et qui permet l’accès aux soins de tous.
Avec le
soutien de la population, nous montrerons que le Centre Public de Santé
est une réponse adaptée qui garantit la présence durable d’une médecine de
proximité et de qualité
Rendez-vous
Mercredi
14 novembre 2018, à 20 h 30
Pavillon
de l’Erable - Avon
Ø Parc de Bel-Ebat - carrefour rue
Jacques Durand - rue du Vieux Rû
avant la bibliothèque
municipale
Pour répondre
à l’urgence,
venez
nombreux
participer au débat !
mardi 14 août 2018
La République du 14/8/18 : Que vont devenir les vieux bâtiments de l’hôpital ?
Fontainebleau. Que vont devenir les vieux bâtiments de l’hôpital ?
Avec les travaux du nouvel hôpital, les bâtiments les plus anciens vont être cédés. De quoi faire baisser la facture du chantier et lancer de nouveaux projets. Mais lesquels ?

L’hôpital de Fontainebleau éclaté sur plusieurs sites, avec des transferts de patients à effectuer d’un bâtiment à l’autre, c’est bientôt fini. Avec son grand projet de réaménagement, et la construction de l’imposant nouveau bâtiment de 15.500 m2, l’hôpital va se séparer de son foncier le plus ancien. « Avec les cessions, on va pouvoir financer 15 % du prix de l’opération de rénovation.
Ce n’est pas rien, ce sont autant d’emprunts que nous n’aurons pas à faire », explique le directeur Benoît Fraslin. Puisque la rénovation coûtera 67,5 millions, c’est la somme de 10 millions d’euros que le centre hospitalier va récupérer. « On n’aura plus à chauffer des bâtiments qui sont des passoires », ajoute le directeur. Vendre oui, mais à qui ? Pour faire quoi ?
Matry, c’est fini
Le bâtiment qui accueille encore aujourd’hui les urgences va être purement et simplement supprimé. L’emprise sera utilisée pour y mettre les espaces verts et les parkings du futur hôpital. Cet espace donne en effet directement sur la nouvelle unité, et colle le pavillon Costrejean qui lui, sera conservé et rénové dans la deuxième phase du chantier.
Des logements au CRM
L’ancien centre de rééducation motrice n’appartient déjà plus à l’hôpital. Si le bâtiment n’est pas encore réhabilité, il est désormais clôturé : « le projet est scellé, il y aura des logements », confirme le directeur. L’ensemble a été vendu dans les 700.000 euros.
Philhardeau, le futur commissariat ?
Ce bâtiment ne sera pas détruit, car il est farouchement défendu par les bâtiments de France. Mais très difficile à chauffer, il n’a pas été retenu par l’hôpital pour son projet de rénovation et sera donc vendu. A priori, ce ne seront pas des logements qui prendront place. L’emplacement pourrait accueillir le futur commissariat de police (si le projet bellifontain l’emporte sur celui d’Avon !), ainsi que la future chaufferie biomasse que veut lancer la mairie. Elle permettra de chauffer l’hôpital, forcément, mais aussi une partie des bâtiments communaux, des immeubles de la Faisanderie et peut-être de l’Insead !
Bâtiment historique
Le bâtiment qui accueille actuellement l’administration et l’école d’infirmière sera également vendu. Comme pour le CRM, c’est un privé qui devrait l’acheter pour en faire 50 logements. Avec une particularité, et non des moindres : l’obligation de conserver la chapelle de l’hôpital. Elle a été cédée à la ville pour 1 euro symbolique, qui se chargera de la rénover !
Yoann VALLIER
mardi 17 juillet 2018
dimanche 8 juillet 2018
LRSM du 6/7/18 : Hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau. Son coup de gueule contre les réorganisations de personnel vu 350.000 fois !
Hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau. Son coup de gueule contre les réorganisations de personnel vu 350.000 fois !
Sans le vouloir, Vanessa Gaillard est devenue la porte-parole du personnel hospitalier en colère contre le plan efficience des hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau.
Publié le 6 Juil 18 à 12:52
Elle qui dit avoir « horreur d’être en vidéo et en photo sur Facebook » a décidé de s’exposer publiquer et de parler : face caméra, elle a posté le 26 juin dernier une vidéo sur Facebook pour alerter sur sa situation. Vanessa Gaillard fait partie des 75 personnes travaillant dans les cuisines des hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau. Elle a appris en mai que son poste n’existerait plus en septembre pour être confié au privé, et qu’elle devait choisir entre « partir avec une petite enveloppe, sinon on va nous donner des postes nationaux. Au bout de trois refus on sera mis à la porte sans indemnité ».
Sa vidéo de 6 minutes est devenue virale, et a été vue plus de 347.000 fois, commentée 460 fois et partagée plus de 12.000 fois : « Bien sûr, en ce moment, il y a la Coupe du monde, c’est important. Mais en même temps, on est en train de faire des choses ignobles. Je suis très inquiète pour nos enfants. C’est tout le système public qui est en train de s’effondrer, et je pense que ce n’est que le début ».
Le personnel a manifesté jeudi dernier à Fontainebleau
Le personnel a manifesté jeudi dernier à Fontainebleau (©La Rep 77)
Vanessa explique qu’elle travaille à l’hôpital de Nemours depuis 23 ans et touche 1.460 euros par mois : « il paraît qu’on est des privilégiés, que les fonctionnaires sont des fainéants. Je sais qu’on a toujours assuré le maximum de ce que l’on pouvait ».
La vidéo, partagée par de nombreux élus a reçu des centaines de commentaires de soutien et continue à être partagée en nombre.
Y.V.
Sans le vouloir, Vanessa Gaillard est devenue la porte-parole du personnel hospitalier en colère contre le plan efficience des hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau.
Publié le 6 Juil 18 à 12:52
Elle qui dit avoir « horreur d’être en vidéo et en photo sur Facebook » a décidé de s’exposer publiquer et de parler : face caméra, elle a posté le 26 juin dernier une vidéo sur Facebook pour alerter sur sa situation. Vanessa Gaillard fait partie des 75 personnes travaillant dans les cuisines des hôpitaux de Fontainebleau, Nemours et Montereau. Elle a appris en mai que son poste n’existerait plus en septembre pour être confié au privé, et qu’elle devait choisir entre « partir avec une petite enveloppe, sinon on va nous donner des postes nationaux. Au bout de trois refus on sera mis à la porte sans indemnité ».
Sa vidéo de 6 minutes est devenue virale, et a été vue plus de 347.000 fois, commentée 460 fois et partagée plus de 12.000 fois : « Bien sûr, en ce moment, il y a la Coupe du monde, c’est important. Mais en même temps, on est en train de faire des choses ignobles. Je suis très inquiète pour nos enfants. C’est tout le système public qui est en train de s’effondrer, et je pense que ce n’est que le début ».
Le personnel a manifesté jeudi dernier à Fontainebleau
Le personnel a manifesté jeudi dernier à Fontainebleau (©La Rep 77)
Vanessa explique qu’elle travaille à l’hôpital de Nemours depuis 23 ans et touche 1.460 euros par mois : « il paraît qu’on est des privilégiés, que les fonctionnaires sont des fainéants. Je sais qu’on a toujours assuré le maximum de ce que l’on pouvait ».
La vidéo, partagée par de nombreux élus a reçu des centaines de commentaires de soutien et continue à être partagée en nombre.
Y.V.
Inscription à :
Articles (Atom)