L'hôpital malade de la fusion avec Fontainebleau
Gisèle Le Guen | 08 Févr. 2001, 00h00LE COMPTE à rebours a commencé pour l'hôpital de Nemours. L'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) vient de confirmer la fusion avec l'établissement hospitalier de Fontainebleau à l'horizon 2003. Mais le site nemourien ne dispose que jusqu'au 15 novembre pour monter un dossier afin d'obtenir des compensations.
« Ou on se laisse mourir à petit feu, ou on se bat pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être », résume Edith de Tarragon, chef du service de radiologie et présidente de la commission d'établissement. Cela fait dix ans qu'elle bataille pour sauver l'hôpital de proximité avec tous ses services. La fusion remet tout en question. Nemours perdrait son service de chirurgie, le plateau technique principal risquant d'être installé à Fontainebleau. Il comprendrait blocs opératoires, réanimation, radiologie (y compris l'IRM), laboratoires, locaux de consultation et unités d'hospitalisation.
Le projet médical commun » suscite l'inquiétude
Nemours se contenterait d'un plateau technique dit « avancé », organisé autour du concept d'unité d'accueil, de traitement et d'orientation des urgences. En ce qui concerne les hospitalisations médicales et spécialisées, elles seraient définies « dans le projet médical commun ». D'où l'inquiétude du maire, Charles Hochart, également président du conseil d'administration de l'hôpital de Nemours : « Certes, nous garderions la psychiatrie, un scanner et les urgences mais nous risquons aussi de perdre gros. Laisser le service de médecine sur un site sans chirurgie, sans unité de soins intensifs, ce n'est pas viable. On va se battre pour obtenir des compensations et des garanties. » La partie n'est pas gagnée. Edith de Tarragon en est consciente. « On ne nous facilite pas la vie. La fusion n'est pas évidente. Il faut que l'on travaille tous ensemble, service par service pour faire des propositions. Il y va de notre survie. »
Le projet médical commun » suscite l'inquiétude
Nemours se contenterait d'un plateau technique dit « avancé », organisé autour du concept d'unité d'accueil, de traitement et d'orientation des urgences. En ce qui concerne les hospitalisations médicales et spécialisées, elles seraient définies « dans le projet médical commun ». D'où l'inquiétude du maire, Charles Hochart, également président du conseil d'administration de l'hôpital de Nemours : « Certes, nous garderions la psychiatrie, un scanner et les urgences mais nous risquons aussi de perdre gros. Laisser le service de médecine sur un site sans chirurgie, sans unité de soins intensifs, ce n'est pas viable. On va se battre pour obtenir des compensations et des garanties. » La partie n'est pas gagnée. Edith de Tarragon en est consciente. « On ne nous facilite pas la vie. La fusion n'est pas évidente. Il faut que l'on travaille tous ensemble, service par service pour faire des propositions. Il y va de notre survie. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.